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Ce contact que nous recherchons à tout prix

Je crois que la pire chose qu'on peut faire à quelqu'un, c'est de l'ignorer. De faire comme s'il n'existait pas. De ne pas le voir, de ne pas l'entendre, de ne pas sentir qu'il respire et que chacune de ses respirations est une invitation à partager son expérience.
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Nous savons tous que la plupart des enfants ne font pas de différence entre la bonne et la mauvaise attention. Ils veulent tout simplement être considérés, peu importe le moyen qu'ils doivent prendre pour y arriver.

Je suis dernièrement tombée sur une magnifique citation d'un poète suédois, Hjalmar Söderberg, qui m'a ramené cette triste réalité en tête : «L'âme recherche le contact à n'importe quel prix.» Il le recherche dans l'amour, mais aussi dans la haine s'il le faut. Le priver d'un lien quelconque avec les autres, c'est de le faire mourir à petit feu.

Faites-moi sentir que j'existe

Je crois que la pire chose qu'on peut faire à quelqu'un, c'est de l'ignorer. De faire comme s'il n'existait pas. De ne pas le voir, de ne pas l'entendre, de ne pas sentir qu'il respire et que chacune de ses respirations est une invitation à partager son expérience.

Nous ne réalisons pas à quel point chaque personne que nous rencontrons, que ce soit à l'épicerie ou dans le cadre de notre travail, est à la recherche de cette attention toute spéciale. Parfois même, c'est ce qui fera toute la différence pour elle entre une mauvaise et une bonne journée.

Mais nous ne prenons pas le temps de regarder les gens. De les regarder vraiment et dans les yeux pour voir si, justement, un sourire ou quelques mots de notre part n'arriveraient pas à dissiper un peu de cette tristesse que nous percevons sur leur visage.

Pour la plupart d'entre nous, nos rapports demeurent toujours en surface. Nous demandons machinalement aux personnes que nous croisons comment elles vont alors qu'en réalité nous sommes peu intéressés à le savoir. À la limite, elles n'ont même pas encore répondu que nous sommes prêts à passer à une autre question.

Pourtant, je suis certaine qu'il nous est tous déjà arrivé de rencontrer un parfait étranger qui nous a accordé son attention et nous avons alors ressenti son geste comme une douce étreinte remplie d'amour. Et c'est peut-être ce qui nous a donné la force de poursuivre notre journée.

À défaut d'être aimés

Nous avons besoin les uns des autres pour maintenir notre niveau d'énergie à son plus haut. Nous nous nourrissons des contacts humains. Ils sont aussi importants que l'air que nous respirons.

Comme le dit si bien Hjalmar : «Nous voulons tous être aimés. À défaut, être admirés. À défaut, être haïs et méprisés. Nous voulons éveiller une émotion chez autrui quelle qu'elle soit. L'âme frissonne devant le vide et recherche le contact à n'importe quel prix.»

C'est pourquoi je nous invite à apprendre à voir et non plus à simplement regarder. À apprendre à écouter et non plus à simplement entendre. À apprendre à ressentir et non plus à simplement sentir l'autre comme une distraction dans notre champ de vision.

Nous avons tous besoin les uns des autres. En développant un nouveau réflexe qui est d'entrevoir en chaque personne la possibilité d'un contact enrichissant, nous nous sentirons de moins en moins seuls.

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