Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

10 choses que j'ai découvertes depuis que je n'ai plus de voiture

Au-delà des considérations écologiques ou économiques, la vie sans voiture a même eu des conséquences inattendues sur ma vie.
This post was published on the now-closed HuffPost Contributor platform. Contributors control their own work and posted freely to our site. If you need to flag this entry as abusive, send us an email.

Voici un an, je décidais de me séparer définitivement de ma voiture. Bien sûr, j'habite une grande ville qui dispose d'un bon réseau de transports en commun et je n'ai pas d'obligations familiales ou professionnelles qui nécessitent la possession d'un véhicule personnel. Je ne prétends pas que tout le monde puisse s'en passer. Pourtant, j'avais moi-même été un «accro» de la bagnole pendant près de quinze ans et je n'imaginais pas vivre sans. Aujourd'hui je ne regrette pas ma décision. Au-delà des considérations écologiques ou économiques, la vie sans voiture a même eu des conséquences inattendues sur ma vie.

Un immense sentiment de liberté

Quand on marche ou qu'on se balade en transport public, on n'est jamais vraiment «pris en otage» dans un embouteillage. Si le bus est coincé, on peut en descendre assez vite et continuer à pied ou louer un vélo pour rentrer chez soi. En ville, je me sens aujourd'hui beaucoup plus libre sans voiture.

Un nouveau regard sur son propre quartier

Quand on a une voiture, on a le réflexe de sauter dedans dès qu'on sort de chez soi. Dès qu'on commence à prendre les transports en commun ou faire ses courses à pied, on marche plus souvent dans son propre quartier. On découvre des rues, on rencontre des voisins, on leur parle, bref on se sent mieux enraciné socialement dans l'endroit où on vit.

Moins de stress

Chercher en vain une place de stationnement, freiner brusquement pour un piéton qui traverse distraitement, s'énerver dans un embouteillage, se faire couper la route par un chauffard, entendre les coups de klaxon d'automobilistes impatients derrière soi... Tous ces petits tracas de la vie quotidienne au volant disparaissent du jour au lendemain. Après quelques semaines, une bonne partie du stress de la vie en ville a disparu.

Des économies plus importantes que prévues

Il n'y a pas que le prix du véhicule, le carburant, les assurances, l'immatriculation. Le fait de ne plus avoir de voiture supprime d'autres frais récurrents: les frais de stationnement ou la location d'un garage, les entretiens obligatoires, les réparations, l'achat d'accessoires, les inévitables contraventions, etc.

De nouveaux horizons de vie

Quand on prend le bus ou le métro chaque jour, on rencontre beaucoup de monde et certainement plus que dans une voiture, où l'on ne rencontre jamais personne. Dans les transports, on entend les conversations téléphoniques des autres usagers, on parle à des inconnus, on retrouve parfois des amis perdus de vue depuis longtemps, bref on découvre de nouveaux horizons de vie, autres que ceux de la famille, du bureau ou des loisirs. La voiture est une prison sociale qui vous renferme sur vous-mêmes une ou deux heures par jour.

On a toujours son permis de conduire

Ne plus posséder de voiture ne signifie pas qu'on ne conduit plus jamais. On peut louer un véhicule ponctuellement pour faire des grandes courses ou pour acheter des meubles. On peut aussi redécouvrir le plaisir de conduire sur l'autoroute dans une voiture de location. Et vu les économies faites toute l'année, on peut même prendre une catégorie supérieure et se faire plaisir.

Plus de temps pour réfléchir ou travailler

L'attention requise pour marcher en ville n'est pas aussi importante que celle qu'exige la conduite d'une voiture. On a donc plus d'«espace de cerveau disponible» pour réfléchir. Dans (certains) transports en commun, on peut même lire ou travailler. Même si les trajets peuvent être plus longs qu'en voiture, le temps «perdu» est finalement très relatif par rapport au gain de productivité et de détente.

On a meilleure mine!

L'équation est simple. Sans voiture, on passe beaucoup plus de temps à l'extérieur. A marcher, à attendre un bus, à prendre une correspondance. Fini le trajet garage-stationnement, où on ne met presque jamais le nez dehors. Après quelques semaines sans voiture, on m'a dit que j'avais meilleure mine.

On peut avoir un chauffeur

Quand c'est absolument nécessaire, on peut prendre un taxi sans s'inquiéter du prix. Il sera de toute façon dérisoire par rapport au budget mensuel nécessaire pour posséder un véhicule individuel. Et puis, dans le métro et l'autobus, on a aussi un chauffeur. C'est peut-être ça le vrai luxe aujourd'hui?

On ne doit plus jamais dégivrer un pare-brise

Rien que pour ça, ça valait la peine.

Hugo Poliart est l'auteur du blog "Dans un carnet".

VOIR AUSSI SUR LE HUFFPOST

1. BMW M135i Hatchback

Top 10 des autos qu'on rêve d'avoir au Québec

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.