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Je suis un vrai féministe: pourquoi la liberté économique aide les femmes!

Le 8 mars, c'est la journée internationale de la femme et nous devons célébrer les progrès accomplis dans les dernières décennies. En 1976, le revenu moyen des femmes représentait 63 % de celui des hommes alors qu'on parlait de 79% en 2009. Chez les femmes âgées entre 25 et 34 ans, cette proportion atteignait 83%. Grâce à des millions de pionnières, nous retrouvons des femmes dans des emplois auparavant inaccessibles au lieu de les retrouver à la maison. Pour ces progrès, nous devons remercier le libre marché!
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Le 8 mars, c'est la journée internationale de la femme et nous devons célébrer les progrès accomplis dans les dernières décennies. En 1976, le revenu moyen des femmes représentait 63 % de celui des hommes alors qu'on parlait de 79% en 2009. Chez les femmes âgées entre 25 et 34 ans, cette proportion atteignait 83%. Grâce à des millions de pionnières, nous retrouvons des femmes dans des emplois auparavant inaccessibles au lieu de les retrouver à la maison. Pour ces progrès, nous devons remercier le libre marché!

Plusieurs seront en désaccord avec cette affirmation et affirmeront qu'il y a encore énormément de discrimination à l'égard des femmes. À première vue, l'écart qui demeure entre le revenu moyen des femmes et celui des hommes semble leur donner raison. Toutefois, cet écart est trompeur puisqu'il ne tient pas compte des choix individuels! En fait, lorsqu'on tient compte des choix individuels, l'écart est nettement plus petit. On est bien plus proche de l'égalité et il faut vraiment remercier le libre marché.

Le fossé est plus petit qu'on croit!

Lorsqu'on se penche sur les statistiques et qu'on compare des pommes avec des pommes, on voit mieux la réalité. En moyenne, les femmes ont relativement le même nombre d'années d'études que les hommes. Toutefois, celles-ci choisissent des domaines dans lesquels le salaire moyen y est plus bas. Les femmes sont majoritaires en enseignement pour les écoliers du primaire ou le salaire moyen est plus bas qu'en administration ou elles sont minoritaires. En tenant compte des choix d'études que les gens font, une partie considérable de l'écart entre les hommes et les femmes est expliquée. Ajoutons aussi que les hommes occupent la majorité des emplois risqués ou en régions éloignées (travailler dans une mine en Abitibi) pour lesquels les travailleurs obtiennent une compensation plus élevée. Les hommes sont aussi plus nombreux à faire du temps supplémentaire au travail et lorsqu'ils en font, ils en font plus que les femmes. De plus, il ne faut pas oublier le "petit" fait biologique voulant que seules les femmes puissent être enceintes.

Lorsqu'on tient compte de ces facteurs, l'écart s'efface presque totalement. C'est pour cela que l'écart salarial entre hommes et femmes à l'intérieur des entreprises (au lieu que pour l'économie au complet) est presque inexistant. En tenant compte de tous ces facteurs, l'économiste June O'Neill de New York estime que l'écart entre les hommes et les femmes aux États-Unis est d'environ 3 % au lieu de 22 % - une proportion généralement confirmée par la littérature économique! Admettons néanmoins qu'une partie de ce résidu pourrait être expliqué par la discrimination. Néanmoins, cet écart est infime relativement à celui qu'on observait il y a quelques décennies. Pour la réduction de cet écart, il faut remercier le libre marché!

Les bienfaits de la concurrence et de la croissance économique!

Dans un marché libre, il est impossible de discriminer très longtemps contre un groupe particulier. En discriminant, un employeur réduit l'éventail de ses choix et il n'embauche et ne rémunère plus selon la productivité du travailleur. À ce moment, un concurrent intelligent qui refuse de discriminer pourra embaucher les meilleurs travailleurs, devenir plus productif, baisser ses prix et faire davantage de profits! Néanmoins, le bon fonctionnement de ce mécanisme dépend de l'absence de barrières gouvernementales! À preuve, une étude de l'OCDE affirmait en 2008 que 20 à 40% de l'écart salarial pour les hommes et les femmes entre pays s'expliquait par des réglementations qui restreignent la concurrence.

La réduction considérable de cet écart est aussi un effet collatéral de la croissance économique vécue depuis 1945. Auparavant, l'ampleur des tâches ménagères relativement au revenu du ménage forçait souvent les familles à choisir qui irait travailler. Les hommes avaient alors l'avantage de la force brute. Par conséquent, ils avaient aussi le salaire le plus élevé. L'arrivée de nouvelles technologies comme la plomberie intérieure, les appareils ménagers et l'automobile a tout chamboulé. Les tâches ménagères devinrent moins difficiles et les femmes purent les partager avec les hommes sans réduire le revenu de la famille. Elles purent ainsi entrer en grand nombre sur le marché du travail et faire des choix pour améliorer leur qualité de vie!

À l'occasion de la journée de la femme, méfions-nous de ceux qui pensent mieux savoir ce qui est mieux pour les femmes qui désirent s'accomplir individuellement. Rappelons-nous que les progrès décrits plus haut résultent de la liberté économique dont tous jouissent et non pas de politiques gouvernementales discriminatoires!

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