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Le top 8 des pires colocataires

A 27 ans, j'ai eu près de 20 colocs différents. Certaines sont devenus des amies, tandis que d'autres ne m'ont laissé que le souvenir de leurs manies, mais la plupart ont marqué ma mémoire, en bien ou en mal.
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A 27 ans, j'ai eu près de 20 colocs différents, entre les camps d'été, l'université, et l'époque de mes premiers boulots à New York. Certaines sont devenus des amies, tandis que d'autres ne m'ont laissé que le souvenir de leurs manies (comme celle qui insistait pour s'enfermer dans la garde-robe dès qu'elle se changeait). Mais la plupart ont marqué ma mémoire -en bien ou en mal-, au point que je viens de passer près d'un an à étudier ce type de relations particulièrement stressantes. J'ai interrogé près de 70 personnes, de tous âges et horizons, qui m'ont raconté des anecdotes hilarantes ou qui faisaient chaud au cœur, et je peux dire que j'ai à peu près tout entendu sur le sujet. Je remercie constamment ma bonne étoile d'avoir échappé au pire. J'espère pour vous que vous n'avez jamais eu affaire aux colocs ci-dessous.

1. Le passif-agressif qui vous écrit des mots

Vous voyez de qui je parle : la coloc qui fuit les situations conflictuelles et préfère vous envoyer des SMS bizarrement tournés ou placer des Post-It qui vont droit au but sur le frigo. J'ai interviewé une fille, J., dont la coloc rechignait à prêter ses affaires, qu'il s'agisse du lait dans le frigo ou du canapé dans le salon (sur lequel les visiteurs, et notamment les invités de J., n'avaient pas le droit de s'asseoir). Quand une des amies de J. a pris sans faire attention un peu de beurre pour faire la cuisine, sa coloc a sorti l'emballage de la poubelle et l'a scotché sur le frigo, accompagné d'un petit mot assassin: "C'EST MON BEURRE !!!"

2. Celui qui garde tout

On a tout à fait le droit d'accumuler des choses, surtout quand on vient de finir ses études et qu'on est encore habitué à ne rien jeter. Mais si votre coloc cache une montagne de rouleaux de PQ sous son lit ou qu'elle a transformé sa chambre en incubateur de vaisselle sale, il faut savoir dire stop. Et -ce qui va sans dire, si ça sent bizarre devant sa porte, vous êtes en droit d'aller voir ce qui se passe. L'une des personnes que j'ai interviewées a ainsi trouvé des assiettes pleines de moisi mais elle est surtout tombée sur les plants de marijuana de sa coloc.

3. La voleuse

Au cours de mes interviews, je me suis aperçu que plein de gens se servaient des affaires de leur coloc, ce qui allait du simple "emprunt" de vêtement dans un placard au pseudo-cambriolage pour s'emparer d'un ordinateur portable ou d'un caméscope. Une fille a même été victime d'usurpation d'identité en première année de fac. Sa coloc lui a volé son permis de conduire pour pouvoir vider son compte en banque. Le pire, c'est qu'elle l'a même accompagnée au commissariat pour déposer plainte, et n'a pas hésité à se faire passer pour un flic afin de retarder l'enquête.

4. La petite vessie

On sait bien que les étudiants qui se lâchent ne font pas toujours le bon choix. Quand la coloc de L. est rentrée après avoir fait la fête, elle a bu une bouteille d'eau entière et s'est endormie comme une masse. Au milieu de la nuit, L. l'a vue sortir de son lit, baisser sa culotte, s'accroupir sur son bureau et pisser sur son ordi... Croyez-le ou non, il y a pire. Après plusieurs nuits de beuverie, la coloc de K. avait l'habitude de se soulager sur la moquette du couloir, à quelques pas seulement des toilettes. K. a fini par sortir le grand jeu, avec alèses et répulsif à l'ammoniaque. "J'avais l'impression d'avoir un Chihuahua", se souvient-elle.

5. Les rabat-joie

Et puis il y a celles qui ne supportent pas de voir les autres s'amuser. En dernière année de fac, Z. était folle de joie d'avoir obtenu une place en résidence universitaire au Boston College, dans un bâtiment connu pour débordements festifs. Mais ses colocs n'étaient pas du genre à faire la fête. Dès que Z. invitait du monde, elles refusaient d'apporter de la nourriture, des boissons ou de l'aider à tout préparer. En revanche, elles ne se gênaient pas pour inviter leurs amis et taper dans les bouteilles d'alcool, avant de l'engueuler parce qu'elle n'avait pas fait le ménage suffisamment vite. En rentrant chez elle le lendemain de l'arrestation du poseur de bombes du marathon de Boston, Z est tombée sur une foule de centaines d'étudiants qui fêtaient la nouvelle dans la cour. Au lieu de se joindre aux festivités, ses colocs l'ont enfermée dehors et prétendu par la suite qu'elle avait tout organisé sans leur en parler, alors qu'elle n'avait pas pu rentrer avant à cause des attentats.

6. L'exhibitionniste

Un des avantages de vivre seule, c'est de pouvoir se balader toute nue. Mais certaines ne voient aucun inconvénient à se montrer à poil en colocation. F avait une coloc de 70 ans qui aimait traîner dans la cuisine et le séjour en collants et chemise déboutonnée, voir sans aucun sous-vêtement. F a rapidement cessé d'inviter ses copines, pour ne pas avoir à leur expliquer qu'elles pourraient tomber sur la vioque à moitié nue.

7. Les insectes

Dans les grandes villes, on risque toujours de tomber sur le genre de coloc qu'il faut à tout prix éviter : les insectes nuisibles. C., qui habite Philadelphie, a eu le malheur de devoir faire face à une invasion de puces, suivies de punaises une semaine plus tard. Ses colocs se sont aussitôt fait la malle, mais il s'est accroché (le loyer était bien trop bas pour laisser tomber). Peu de temps après son arrivée, S. a découvert des cafards dans son appartement new-yorkais -dans son placard, au plafond, et même dans le micro-ondes. Après plusieurs interventions, la société de désinsectisation lui a dit qu'ils venaient peut-être de l'appartement du dessous, celui de son propriétaire. Quand S. en a informé l'intéressé, il s'est vu signifier la fin de son bail !

8. L'électron libre

Si mes interviews ont mis en lumière plusieurs catégories de colocataires, sympa et moins sympa, les plus intéressants étaient les électrons libres. De la taxidermiste en herbe qui gardait un hamster mort dans le réfrigérateur de la résidence à la veuve qui gérait un service d'escort-girls depuis son appartement, vous découvrirez plein d'anecdotes horribles dans mon livre, à paraître bientôt !

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