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Bleu Blanc Zèbre: un mouvement qui veut changer la donne politique

Face à la montée du Front national, Alexandre Jardin cofonda le mouvement Bleu Blanc Zèbre.
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En 2011, Alexandre Jardin a choisi de sortir du déni pour épouser la vie sans angle mort. Il a écrit Des gens très bien, un roman grave, qui tranchait avec ses précédents romans solaires. À l'aube de ses quarante-six ans, l'âge qu'avait son père l'écrivain Pascal Jardin à son décès, il renaissait de lui-même. Il est vrai que notre rapport à la réalité est le reflet de notre vitalité.

Petit-fils de Jean Jardin, qui fut chef du cabinet de Pierre Laval sous le régime de Vichy, Alexandre Jardin a refusé avec talent de collaborer au pessimisme ambiant et a tourné le dos à la fatalité.

En 2013, il expliqua dansMes trois zèbres que «la joie est le grand carburant du monde. " Il faut donc qu'elle redevienne un mot français et qu'elle soit l'essence du service public.

Face à la montée du Front national, il cofonda le mouvement Bleu Blanc Zèbre. Ce collectif n'est pas un Think Tank, mais un Do Tank. Ce rassemblement souhaite instaurer une révolution des pratiques partout sur le territoire français.

Pour le président de Bleu Blanc Zèbre, Guillaume Villemot, «penser zèbrement c'est ne plus avoir peur des autres et de soi, c'est savoir oser avec altruisme.»

Ce qui est particulièrement réjouissant, c'est que tout le monde peut s'enzébrer. Il suffit de vouloir passer à l'action, d'enfanter des solutions, de sortir du cadre et d'être joyeux !

Les Zèbres entendent donc donner du pouvoir aux faiseux qui agissent et réussissent dans l'intérêt général. Alexandre Jardin a lui-même acquis une belle légitimité en ce sens en cofondant Lire et Faire Lire. Cette association permet aux aînés de transmettre le plaisir de la lecture aux enfants et de les vacciner ainsi contre l'échec scolaire. Cette association existe aussi au Québec pour engendrer une nation de lecteurs.

Or, comme tout en France commence par un livre, Alexandre Jardin a publié le livre de sa vie : Laissez-nous faire ! On a déjà commencé. Ce n'est pas un essai pour réfléchir, mais un outil de combat pour agir. Avec enthousiasme, il est venu au Québec au printemps dernier pour le présenter et expliquer ce désir de révolution solidaire.

Un appel est même lancé sur le site officiel de Bleu Blanc Zèbre: «Pour partager un peu de cette France ouverte, qui ne baisse pas les bras, qui est sûre d'elle-même et n'a pas peur «des autres», nous appelons nos amis francophones à signer l'appel des Zèbres pour que partout, chez eux, notre langue porte un message d'espoir, d'optimisme et de furieuse liberté!»

Aujourd'hui, les Zèbres connaissent un nouvel élan extraordinaire. Le 1 Hebdo propose cette semaine une édition exceptionnelle avec un texte d'Alexandre Jardin qui réveille: Je nous accuse !

Pour Churchill, le prix de la grandeur est la responsabilité. Ainsi, un nouveau contrat social est entrain de se former entre les faizeux et les élus pour fonder une société civile adulte qui se prend en main.

Ce mouvement pourrait être aussi une formule intéressante pour le Québec. Si l'opinion divise, l'action rassemble. Les faizeux sont donc des joyeux qui passent à l'acte. Les Zèbres ne recherchent pas le pouvoir, ils l'ont déjà en agissant. De droite, de gauche et du centre, il s'agit d'un regroupement de citoyens, d'associations, d'entreprises et de maires qui propose diverses solutions pour régler des problèmes dans la population. On est donc très loin du marché de la promesse qui est carbonisé. Les Zèbres se distinguent par leur efficacité.

Il est temps de répondre ici à ce joyeux appel à la revitalisation sociale. Ne nous demandons pas ce que le Québec peut faire pour nous, mais ce que nous pouvons faire pour le Québec !

Pensons, inventons et surtout agissons! Et on peut le faire de multiples façons :

  • Agir en une minute: en parler, faire un don à un organisme;
  • Agir en une heure: faire du bénévolat auprès d'un organisme existant;
  • Agir plus longtemps: inventer sa propre action.

Fort modestement, j'ai commencé à diffuser ces idées sur le compte Twitter @leszebresQc et à tenter de fédérer des faizeux d'ici. Je crois que l'heure d'appuyer sur l'accélérateur est arrivée. J'appelle donc votre génie et votre collaboration pour que ce projet prenne davantage d'ampleur.

N'oublions pas: «La vie est trop courte pour être petite.» - Benjamin Disraeli

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