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LNH: qu’attend Molson pour ramener BriseBois à Montréal?

Avec la nouvelle tuile qui vient de lui tomber sur la tête concernant Shea Weber, l’organisation du Canadien a atteint le fonds du baril.
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Julien BriseBois (à droite).
Dave Sandford via Getty Images
Julien BriseBois (à droite).

Avec la nouvelle tuile qui vient de lui tomber sur la tête concernant Shea Weber qui ne pourra renouer avec la compétition avant la mi-décembre, l'organisation du Canadien a atteint le fond du baril.

Il est évident maintenant, qu'à la suite de l'échec de la tentative de Marc Bergevin d'embaucher un joueur de centre de haut niveau et un défenseur de qualité pour seconder Weber sur le flanc gauche, l'avenir du club passe par une phase intensive de reconstruction. Cette dernière passera par le développement des jeunes joueurs de ses filiales des lignes mineures, dont les meilleurs gradueront avec le grand club ces prochaines années.

La piètre performance de Bergevin comme DG l'exclut d'emblée pour devenir l'architecte de cette nouvelle phase. Il faut donc trouver quelqu'un d'autre et le plus vite sera le mieux, compte tenu de la gravité de la situation. Dans les circonstances, un choix s'impose. C'est celui de Julien BriseBois qui a amorcé sa carrière dans l'organisation du Canadien où il a évolué de 2000 à 2010. Il a fait ses classes avec les Bulldogs de Hamilton, l'ancien club-école du Tricolore dans la Ligue américaine, où il a remporté la coupe Calder en 2007 avec Carey Price devant le filet.

BriseBois vient de terminer sa huitième saison dans l'organisation du Lightning de Tampa Bay. Il y occupe le poste d'adjoint au vice-président et directeur général Steve Yzerman en plus d'être directeur général du club-école de la Ligue américaine, le Crunch de Syracuse.

En 2010-2012, le magazine «The Hockey News» l'avait nommé le meilleur gestionnaire de 40 ans et moins du hockey professionnel.

Il assiste Yzerman dans tous les aspects des décisions concernant le personnel (négociation des contrats, plafond salarial, etc.). Il s'implique surtout dans le développement des joueurs en supervisant le programme de développement des lignes mineures de Tampa Bay qui a produit, ces dernières années, de nombreux joueurs clés qui s'illustrent avec le grand club (Nikita Kucherov, Tyler Johnson, Ondrej Palat, etc.). C'est cette réalisation qui le rend le plus fier.

BriseBois se sent prêt

Dans une entrevue accordée au journaliste sportif de Radio-Canada, Alexandre Gascon, il y a quelques mois, BriseBois, qui est âgé de 41 ans, a avoué qu'il aimerait ça un jour pouvoir bâtir son propre programme comme directeur général dans la LNH. Il a souligné qu'il œuvre dans le hockey professionnel depuis 18 ans et il a confié qu'il se sentait prêt pour une prochaine étape même s'il n'en ressentait pas encore l'urgence. À noter qu'en 2010-2012 le magazine The Hockey News l'avait nommé le meilleur gestionnaire de 40 ans et moins du hockey professionnel.

Il faut que l'organisation du Canadien se réorganise en profondeur et mette en place un organigramme répondant aux exigences du hockey professionnel d'aujourd'hui. C'est ce qu'a fait le Lightning de Tampa Bay, en 2010, avec la nomination de Steve Yzerman comme vice-président et directeur général. Ainsi que les Maple Leafs de Toronto où Brendan Shanahan occupe la fonction de président depuis 2014. Depuis, cette équipe progresse à grands pas. Pourtant à son arrivée à Montréal en 2012, Marc Bergevin dirigeait une entreprise plus florissante que celle de la Ville-Reine.

La situation perdure. La Sainte Flanelle se souille. «Le Canadien vend de l'espoir à ses partisans depuis le début des années 2000. La rengaine a débuté avec Réjean Houle. Elle s'est poursuivie avec André Savard, Bob Gainey, Pierre Gauthier et, depuis 2012, avec Marc Bergevin. En réalité, le Canadien est en chute libre depuis trois ans», a commenté, il y a quelques jours, Marc de Foy, un chroniqueur sportif du Journal de Montréal.

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