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Accès au secondaire: le stress des parents

L'enseignement est loin d'être secondaire. Pourtant, pour le triumvirat de docteurs qui nous sert actuellement de gouvernement, ça semble être un chiffre à réduire comme un autre.
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L'automne, pour des milliers de parents qui ont un enfant en fin de 2e cycle à l'école primaire, c'est la saison du magasinage d'une école secondaire et, accessoirement, le stress de décrocher le ticket du bonheur pour leur chère, c'est le cas de le dire, progéniture.

Les mamans et les papas veulent ce qu'il y a de meilleur pour la prunelle de leurs yeux, la chair de leur chair et le fruit de leur amour. Ils sont prêts à débourser le gros prix et parfois même à piler sur leurs beaux principes d'égalité pour leur offrir un avenir à la mesure de leurs ambitions.

Doit-on les blâmer?

Entre le public et le privé, un débat où la raison n'a pas beaucoup de place fait rage.

D'un côté, des parents pris de panique et persuadés que le privé scellera l'avenir de leurs jolies têtes blondes (ou brunes, ou rousses, ou voilées). De l'autre ceux qui pensent que si l'école publique existe c'est pour que le public la fréquente.

Entre les deux, la réalité qui n'est ni rose, ni noire, ni à jupes à carreaux, ni à pantalons bleus.

Les pourfendeurs du privé s'insurgent contre les examens d'admission. Ils préféreraient que tout le monde puisse être accepté sans autre question sur le beau principe de l'égalité des chances. Et ceux qui critiquent le public en ont contre la culture de l'égalisation, autrement dit du nivellement par le bas. Les premiers voudraient qu'on coupe les vivres au privé. Les seconds affirment que si l'on ne subventionnait pas le privé, ce serait un détournement de fonds publics puisque ses élèves sont aussi les fils et les filles de payeurs de taxes comme les autres. Alors que les défenseurs du public rappellent que si plus personne ne va à l'école publique, celle-ci va tomber en ruine, les amateurs de collèges privés ne peuvent se résoudre à mettre leurs enfants dans des écoles qu'ils estiment déjà en ruine et désertées par les meilleurs professeurs.

L'enseignement est loin d'être secondaire. Pourtant, pour le triumvirat de docteurs qui nous sert actuellement de gouvernement, ça semble être un chiffre à réduire comme un autre.

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