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Fantasia 2013: Curse of Chucky et autres critiques

La 17e édition du festival Fantasia tire à sa fin. Il ne reste plus que deux jours de projections. Voici mes commentaires sur les films vus au cours du weekend dernier.
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La 17e édition du festival Fantasia tire à sa fin. Il ne reste plus que deux jours de projections. Voici mes commentaires sur les films vus au cours du weekend dernier.

- Curse of Chucky (Don Mancini)

Présenté en Première mondiale, le nouveau volet de la célèbre poupée meurtrière est un des meilleurs de la série. On retrouve un ton plus horrifique et moins humoristique que les deux derniers volets et le film est plutôt bien torché avec quelques plans et idées de mise en scène intéressantes. Une belle petite surprise pour un film qui mériterait un meilleur sort (le film sortira directement en numérique en octobre prochain).

Cote: *** sur 5

- The Resurrection of a Bastard (Guido Van Triel)

Curieux mélange de drame criminel et de réflexion philosophique sur les mystères de la vie, The Resurrection of a Bastard s'avère peu convaincant. En mêlant les destins parallèles de deux personnages diamétralement opposés au passé trouble, le réalisateur livre un film sur la rédemption et le rachat. Le film baigne dans un climat étrange et symbolique, mais l'effet désiré de même que l'émotion est rarement communicative.

Cote: ** sur 5

- The Great Passage (Yuya Ishii)

Cette comédie dramatique japonaise sur l'épopée d'un passionné de linguistique est à la fois charmante et inaboutie. En centrant son action sur la romance lente et latente qui anime son personnage central (Ryuhei Matsuda, convaincant), le film perd un peu de sa réflexion sur l'échelle sociale japonaise et sa hiérarchie. Ça demeure un film un brin redondant, mais amusant dont l'intrigue aurait mérité d'être moins épique et mieux resserrée.

Cote: **1/2 sur 5

- 24 Exposures (Joe Swanberg) Un des porte-étendards du mouvement mumblecore, l'indépendant et prolifique Joe Swanberg surprend avec ce thriller érotique atypique au ton décalé. En somme, imaginez le Hal Hartley des années 1990 qui réaliserait un épisode de la série Body Chemistry et vous aurez une bonne petite idée de ce très curieux, mais étrangement fascinant 24 Exposures.

Cote: ***1/2 sur 5

- Cheap Thrills (E.L. Katz) Croisement raté entre le segment "The Man from Hollywood" du film Four Rooms et le film thaïlandais 13: Game of Death, Cheap Thrills est un film violent et bancal à l'intrigue hyper artificielle. E. L. Katz n'est guère qu'un autre émule de Quentin Tarantino (sans le talent, bien entendu) et son premier film est tellement prévisible (même dans ses moments extrêmes) que ça en est navrant. Consternant.

Cote: * sur 5

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