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Le retour de Placide Couillard

Il avait disparu pendant la campagne électorale. Remplacé par quelqu'un qui disait «détester» le gouvernement péquiste, vouloir être «tough» envers Pauline Marois qui allait «en manger toute une» et j'en passe et des meilleures. Mais il est revenu, Placide Couillard.
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Il avait disparu pendant la campagne électorale. Remplacé par quelqu'un qui disait « détester » le gouvernement péquiste, vouloir être « tough » envers Pauline Marois qui allait « en manger toute une » et j'en passe et des meilleures.

Mais il est revenu, Placide Couillard. Pendant son discours d'ouverture, ce mercredi à l'Assemblée nationale, le bon docteur avait repris le dessus sur le Hulk-Couillard qui avait usurpé son identité, le temps d'un combat.

Il était tout miel, celui qui a lu sans effet de manche, et pour l'essentiel recto-tono, un discours au ton paternel. Un coup de chapeau à Mme Marois comme introduction, deux références à son chantier sur l'électrification des transports, un retour sur mourir dans la dignité en en attribuant le mérite à Véronique Hivon, une ouverture à des projets de loi déposés par l'opposition, y compris Québec solidaire: que du bon pain.

Il n'y avait pas trace de Jean Charest dans le ton, les mots choisis, les citations de Montaigne et de Rosa Luxembourg (oui, la communiste allemande, citée par le chef du PLQ!). Ni le talent oratoire de Charest, ni surtout le ton vindicatif et retors. En un mot: c'était reposant.

Des lubies libérales qui retroussent

Le discours, c'est sûr, va alimenter la lune de miel que le gouvernement Couillard est en train de vivre. Majoritaire pour quatre ans, Philippe Couillard a les moyens de la magnanimité. Il faut la lui reconnaître tout de même. Il aurait pu choisir une autre approche, revancharde, qu'il n'a laissé poindre qu'au moment où il a laissé entendre que lui et les siens étaient favorables à la diversité et que ceux d'en face (les pro-chartre) ne l'étaient point.

Mais passons. Reposant, le discours ne l'était pas trop pour qu'on y voit poindre des lubies libérales qu'un Philippe Couillard complètement habile aurait évité.

Lire la suite du billet sur le blogue personnel de Jean-François Lisée

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