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Ce prêtre italien qui prend tout homo...

L'Église catholique en Italie est beaucoup plus gai qu'on ne l'imagine. L' archevêque de Tarente a dû se résoudre à révoquer un prêtre de 50 ans, avide de rencontres masculines sur Internet. Mais il y a plus...
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L'Église catholique en Italie est beaucoup plus gai qu'on ne l'imagine. L'archevêque de Tarente a dû se résoudre à révoquer un prêtre de 50 ans, avide de rencontres masculines sur Internet. Mais il y a plus...

J'en avais déjà parlé lors d'une précédente chronique. Lundi de Pâques, le 6 avril dernier, Mgr Filippo Santoro, archevêque de Tarente, dans les Pouilles, ami personnel du pape François, a dû se résoudre à révoquer un prêtre de 50 ans, avide de rencontres masculines sur Internet.

Tout est parti du témoignage d'un trentenaire qui a décidé de raconter sa relation avec le curé d'une paroisse de Tarente, rencontré sur Facebook. Cet homme dont je tairai le nom (principalement parce que je l'ignore) a contacté, en vain, le tribunal ecclésiastique des Pouilles et a finalement tout déballé dans la presse, notamment au "Corriere del Mezzogiorno".

Notre trentenaire affirme qu'il ne s'agissait que d'une relation purement amicale avec ce prêtre lorsque celui-ci lui a confessé son homosexualité. Lors de leurs échanges sur le web, le curé a alors raconté ses ébats sexuels avec d'autres membres du clergé -sans compter un beau spécimen de la Garde suisse vaticane-, utilisant les réseaux sociaux pour trouver de nouveaux partenaires et a évoqué des cas de recours à des prostitués mâles. Il lui a aussi envoyé des captures d'écran de tchats, des photos intimes de prêtres homosexuels et même des vidéos prises en webcam d'orgies plutôt hard entre hommes d'Église. Tout le dossier s'est retrouvé sur le bureau de Mgr Santoro. Silence de plomb dans la hiérarchie catholique de Tarente.

Un réseau au Vatican

Ce n'est qu'après la déflagration médiatique que l'archevêque de Tarente a pris des sanctions à l'encontre du prêtre incriminé, immédiatement démis de sa cure. Dans une note officielle, le tribunal ecclésiastique des Pouilles condamne fermement "le comportement moralement répréhensible et absolument incompatible avec le ministère sacerdotal d'un prêtre de l'archidiocèse de Tarente". Mgr Santoro souligne que "dans la documentation fournie par le tribunal ecclésiastique, pour le moment, il n'y a aucun signe d'implication d'autres prêtres du diocèse".

L'affaire rebondit jusqu'au Vatican où ce réseau d'ecclésiastiques homosexuels serait bien implanté. Ce qui ne manque pas d'éclairer d'une lumière assez cocasse le refus du pape de recevoir les lettres de créance de l'ambassadeur près le Saint-Siège proposé par la France. En effet, il n'y a plus d'ambassadeur de France au Vatican depuis le 1er mars. Bruno Joubert a quitté la Villa Bonaparte à cette date, et son successeur désigné en Conseil des ministres, le 5 janvier dernier, Laurent Stéfanini, n'a pas pu le remplacer du fait de l'opposition du pape François. Le motif? Il est homosexuel.

Sans doute que François trouve le Vatican bien assez gai comme ça...

Cette chronique a précédemment été publiée sur le site Fait-religieux.com

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