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S'il est certain que le discours sur le «vote ethnique» de Parizeau avait du vrai, il reste néanmoins que cette tendance peut être renversée. Et elle est en train de l'être. C'est notamment en tentant de déconstruire ce cliché de la psyché québécoise qu'est né le projet.
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Il y a deux ans, quand j'ai véritablement commencé à m'intéresser à la question de l'indépendantisme québécois, l'une de mes premières lectures fut l'ouvrage de Gilles Gagné et de Simon Langlois, Les raisons fortes, sur la nature et la signification de l'appui à la souveraineté du Québec. Étude sociologique à l'appui, les deux auteurs y entreprennent entre autres de décortiquer le vote souverainiste du référendum de 1995 ainsi que celui des sondages effectués dans les mois suivants le fameux 30 octobre.

Quelle surprise avais-je alors eu d'apprendre qu'au cours des dernières années, malgré la stagnation de l'option souverainiste au sein de la population québécoise, celle-ci avait régressé chez les francophones, le «groupe porteur» naturel du projet souverainiste, tandis qu'elle montait tranquillement mais sûrement chez les néo-Québécois (ou nouveaux arrivants, immigrants, name it !). Cela était bien entendu aux antipodes de mes croyances personnelles, à ce jour plutôt coordonnées avec ce qui était répandu dans le discours public.

S'il est cependant certain que le discours sur le «vote ethnique» de Parizeau avait du vrai, comme nous le prouvent les chiffres de 1995, il reste néanmoins que cette tendance peut être renversée. Et elle est en train de l'être. C'est notamment en tentant de déconstruire ce cliché de la psyché québécoise qu'est né le projet Demain, c'est maintenant, ayant pour but de produire des micro-documentaires non-partisans sur le lien qu'entretiennent des Québécois de tous horizons avec la souveraineté du Québec. Leur deuxième micro-documentaire, très poignant, porte expressément sur la relation entre immigrants et souveraineté du Québec. Ces 16 minutes et quelques secondes seront parmi les mieux investies de votre journée, j'en suis convaincue!

Bien que les instigateurs du projet soient bénévoles, chaque micro-documentaire nécessite un budget oscillant entre 1000 et 2000 $ en coûts de production. Vous comprendrez qu'en ces circonstances, les dons sont plus qu'appréciés. Si vous désirez poser ce geste concret dans la diffusion de l'idée d'indépendance au Québec, c'est par ici.

Et surtout, n'hésitez pas à faire tourner dans vos réseaux!

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