J'ai appris la nouvelle en me levant. Ça m'a assommé.
C'est beaucoup grâce à Jacques Parizeau si je suis en politique aujourd'hui. Il avait parlé à ma femme à l'époque (ils tournaient ensemble un documentaire sur sa vie). M. Parizeau avait dit à Martine: "Dites-lui de m'appeler". On ne refuse pas la suggestion d'un pareil monument. Ce fut le début de mon aventure en politique....
Je dis monument, mais l'être humain était magnifique.
Ce grand bourgeois, cet homme d'État d'une grande culture, était aussi très proche de son peuple, des plus jeunes, des plus humbles.
Il croyait en l'État. L'État comme outil d'émancipation des individus, de la société. De la nation. On lui doit beaucoup.
Sa famille a perdu un mari, un père, un frère et un grand-père. Je leur offre mes plus sincères condoléances.
Le Québec a perdu un de ses grands. Pensons à lui, à tout ce qu'il aura accompli pour nous.
Et pour lui rendre hommage, quoi de mieux que de poursuivre son grand oeuvre en faisant advenir la liberté politique du peuple québécois qu'il aimait tellement. Le peuple québécois en qui il croyait tellement.
Au revoir M. Parizeau. On ne vous oubliera jamais.
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