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«Tout le monde en parle»: Denis Coderre fait le point sur sa fulgurante perte de poids et son avenir en politique

«Quand c’est rendu que tu portes des "loafers" parce qu’en te penchant pour attacher tes souliers tu es essoufflé…»
Karine Dufour via Radio-Canada

De passage sur le plateau de Tout le monde en parle, ce dimanche 7 avril, Denis Coderre s'est ouvert en toute franchise sur sa perte de poids, les rumeurs d'un éventuel retour en politique, et sa douloureuse défaite aux élections municipales de 2017.

L'ancien maire de Montréal figurait d'abord parmi les invités de Guy A. Lepage et Dany Turcotte pour parler de la deuxième édition de l'événement-bénéfice 12 rounds d'espoir de l'organisme Ali et les princes et princesses de la rue, dont le but est d'offrir de l'encadrement à des jeunes afin de les aider à terminer leurs études secondaires.

Le 30 mai prochain, Denis Coderre et onze personnalités publiques monteront dans le ring pour affronter Ali Nestor.

«C'est une cause exceptionnelle. Il [Ali Nestor] a sauvé des vies», a-t-il déclaré, expliquant que son entraîneur avait contribué, par l'entremise des arts martiaux et de la boxe, à redonner une raison d'être et une estime de soi à de nombreux jeunes issus de milieux difficiles.

Denis Coderre a également affirmé que la boxe, qu'il pratique trois fois par semaine, avait fortement contribué à sa fulgurante perte de poids, lui qui, après avoir perdu plus de 100 livres, fait aujourd'hui osciller la balance à 199,8 livres.

«J'ai changé ma façon d'être. Quand tu vis une défaite, c'était une peine d'amour pour moi. [...] Tu sais, quand c'est rendu que tu portes des loafers parce qu'en te penchant pour attacher tes souliers tu es essoufflé... J'étais rendu à 300 livres. Il fallait que je me prenne en main», a confié le principal intéressé.

«Ce n'est pas une diète, c'est de se prendre en main, c'est de changer sa façon de faire. [...] L'important, c'est de la maintenir, de s'aimer, de s'estimer soi-même.»

Karine Dufour via Radio-Canada

Un retour en politique?

Denis Coderre a ensuite déclaré qu'il ne comptait pas se présenter à la prochaine élection municipale.

«Quelqu'un qui va se présenter pour des raisons de revanche, c'est mauvais, a-t-il déclaré. Cette défaite-là, elle a fait mal, mais pas nécessairement à cause du résultat politique.»

«J'ai vécu des moments extrêmement douloureux en 2017. J'avais des problèmes de santé [NDLR: il a notamment souffert d'une prostatite aiguë]. J'ai négligé ma santé, ma famille. J'étais peut-être un maudit bon maire, mais j'étais un très mauvais père.»

Denis Coderre a néanmoins affirmé haut et fort avoir toujours Montréal tatoué sur le coeur, se disant extrêmement fier de ce qu'il a accompli avec son équipe pour «contribuer à la renaissance» de la métropole.

Le principal intéressé dit toutefois vouloir servir la population autrement désormais, lui qui, en plus de s'impliquer dans l'organisme d'Ali Nestor, est ambassadeur pour la Fondation de l'hôpital général juif de Montréal, et contribue au rayonnement culturel par l'entremise de son poste chez Stingray.

Autopsie d'une défaite

Denis Coderre est évidemment revenu sur sa défaite crève-coeur face à Valérie Plante lors des dernières élections municipales. Un revers qu'il attribue (évidemment) à la mauvaise gestion de l'épineux dossier de la Formule E, mais pas qu'à cela, lui qui admet avoir eu l'air de «Monsieur Baboune» pendant une bonne partie de la campagne.

«Je me suis regardé dans les vidéos et je me dis: "Mon doux, comment tu pouvais voter pour ça?" Je n'étais pas bien. J'ai frappé un mur, j'ai manqué de gaz», a-t-il déclaré.

Denis Coderre n'a toutefois pas voulu commenter le travail de l'actuelle mairesse, mais a tout de même souligné qu'il ferait les choses différemment s'il était toujours en poste.

«Si j'étais maire, c'est certain que je ne ferais pas la même affaire, parce que vous avez vu déjà pendant quatre ans ce que j'ai fait, a-t-il expliqué. Je ne suis pas d'accord avec sa façon de fonctionner, mais elle a la légitimité de le faire, puis elle le fait, et elle a été élue pour ça.»

«Au bout de la ligne, il y a un bulletin, une élection, les gens jugeront.»

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