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PQ: Véronique Hivon revient sur les révélations de Lisée

Elle souhaite maintenant passer à autre chose.
Lisée et Hivon lors de la campagne électorale de l'automne dernier.
PC/Peter McCabe
Lisée et Hivon lors de la campagne électorale de l'automne dernier.

Mme Hivon explique qu'elle a refusé les invitations de M. Lisée car elles ne s'inscrivaient pas dans le processus démocratique du PQ. «Aux deux reprises, "le plan" de Jean-François ne pouvait selon moi tenir la route, d'abord et avant tout parce qu'il ne pouvait se concrétiser en conformité avec un élément fondamental: les règles démocratiques», a-t-elle écrit sur sa page Facebook dimanche.

«Il ne revenait pas à Jean-François de pouvoir décider seul de la personne qui lui succéderait s'il démissionnait», a-t-elle ajouté, concernant la première occurrence. Elle croyait de plus qu'Alexandre Cloutier, arrivé deuxième lors de la course à la chefferie, devait être inclus dans le processus.

Elle a par la suite incité le chef Lisée à prendre une décision finale sur son avenir avant le congrès de mai, qui serait sa dernière chance de quitter avant les élections. Celui-ci a alors assuré qu'il resterait en poste.

La deuxième offre de Lisée est survenue à quelques jours du déclenchement des élections, une fenêtre impossible pour Véronique Hivon. «Une démission et un remplacement le 15 août, à une semaine du déclenchement du scrutin, tel que souhaité et scénarisé par Jean-Francois, auraient été dépourvus de toute validation et auraient envoyé au front, en campagne électorale, une personne qui aurait été "chef intérimaire parlementaire", la minant instantanément dans sa légitimité», a-t-elle écrit.

Un tel changement de dernière minute aurait «[créé] une zone de turbulence importante au sein de notre formation politique, un état d'instabilité, en plus de véhiculer une impression de désorganisation complète, voire de panique», évalue l'élue de Joliette.

Cette dernière souhaite maintenant regarder vers l'avant dans son rôle de députée. «Je souhaite maintenant, plus que tout, regarder vers l'avant, et travailler à reconstruire et relancer notre mouvement avec tous ceux et celles qui croient que l'indépendance de la nation québécoise vaut la peine qu'on se batte.»

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