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Gilets jaunes: l'Arc de Triomphe saccagé à Paris

C'est un symbole majeur de l'Histoire de France et de la République qui a souffert lors de la journée de mobilisation des gilets jaunes.
Une statue représentant Marianne, c'est-à-dire la République française, a notamment été ciblée par les manifestants et les casseurs qui ont pénétré dans le monument.
AP Photo/Kamil Zihnioglu
Une statue représentant Marianne, c'est-à-dire la République française, a notamment été ciblée par les manifestants et les casseurs qui ont pénétré dans le monument.

PARIS - Cela restera nécessairement comme l'un des symboles de ce 1er décembre. Au petit matin, et jusque tard dans la journée, des affrontements terribles ont eu lieu entre les forces de l'ordre et des manifestants en gilets jaunes, au pied de l'Arc de Triomphe. Certains casseurs ont même réussi à grimper jusqu'au sommet de l'édifice et à y pénétrer.

Et si les images des combats sont d'ores et déjà en train de faire le tour de la planète, celles du saccage de l'intérieur du monument ne devraient pas tarder à connaître le même sort. Et pour cause: c'est un emblème de la République française et de l'Histoire de France qui est devenue une victime collatérale de la grogne populaire ce samedi.

Comme l'ont montré Pierre Bélaval, le président du centre des musées nationaux, puis différentes chaînes de télévision qui ont obtenu des images tournées à l'intérieur, les dégâts sont considérables. De nombreuses statues ont été ciblées par les casseurs, dont une Marianne qui a eu le crâne brisé, les boutiques de souvenirs et autres pièces servant à commémorer les soldats tombés pour la France ont subi des dégradations majeures.

Le saccage de l'Arc de Triomphe, qui abrite notamment la sépulture du Soldat inconnu, a été très largement critiqué par les responsables politiques. Monument symbole et hommage aux militaires tombés pour défendre la France, il a été dévasté de l'intérieur, recouvert de nombreux graffitis sur ses façades et demeurera l'un des théâtres des affrontements les plus violents de ce premier samedi de décembre.

Emmanuel Macron, Édouard Philippe, la ministre des Armées Florence Parly et sa secrétaire d'État Geneviève Darrieussecq ont notamment fustigé l'attitude des casseurs, insistant sur l'importance de ce bâtiment emblématique de la nation et de la République françaises. Au micro de BFMTV, la locataire de l'hôtel de Brienne a ainsi rappelé que le monde entier y avait commémoré la fin de la Première guerre mondiale il y a quelques semaines seulement et elle a assimilé les dégradations du 1er décembre à des "insultes envers la République".

EN VIDÉO: le président français Emmanuel Macron visite l'Arc de Triomphe après la casse. (L'article se poursuit sous cette vidéo.)

Ce texte a été publié originalement dans le HuffPost France.

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