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À la Semaine de mode de Milan, ces lunettes ressemblent à celles qu'on porte dans une cabine de bronzage

Ce sont de vraies solaires!

Gigi Hadid et Kim Kardashian n'ont qu'à bien se tenir. La tendance aux toutes petites lunettes de soleil vient de franchir un niveau supplémentaire. Sans grande surprise, c'est évidemment du côté de la Fashion Week, dont l'une des éditions masculines se déroule actuellement à Milan, que cette innovation vestimentaire a été repérée.

Et plus précisément lors du dernier défilé de la maison italienne Palm Angels, qui s'est tenu le dimanche 17 juin. À cette occasion, tous les mannequins ont circulé devant les invités, autour d'une imposante structure blanche déposée sur un parking, munis d'un étonnant modèle de lunettes de soleil, rouge, verte ou noire, dont la taille et la forme rappellent celles qu'on porte habituellement dans une cabine de bronzage.

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À la différence près que celles-ci sont maintenues par un épais bandeau noir derrière la tête, sur lequel est écrit le nom de la marque.

@palmangels for SS19.

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L'auteur de cette création n'est autre que Francesco Ragazzi, le fondateur et directeur artistique de Palm Angels. L'idée de cet accessoire et du reste de la nouvelle collection lui est notamment venue après avoir collaboré avec le groupe de musique électronique suédois House Mafia, lors d'un festival à Miami, au printemps dernier.

Plusieurs éléments, comme cette paire de lunettes microscopique, des néons et des bandeaux élastiques pour la poitrine, servent de clins d'œil à l'univers des rave party et à divers styles musicaux dérivés de la techno.

C'est un thème récurrent dans la mode. Au mois de janvier 2017, Dior avait présenté sa nouvelle collection pour hommes, intitulée "Hardior", dans un Grand Palais revisité et teinté de références à la new wave et au gabber, un sous-genre de techno hardcore apparu dans le courant des années 90.

Un peu plus tôt, en septembre 2016, Marc Jacobs avait coiffé certaines de ses mannequins, à l'instar de Kendall Jenner et Bella Hadid, de dreadlocks en laine inspirées, entre autres, de la rave culture, de Boy George et de la réalisatrice Lana Wachowski. Le défilé avait cependant été accusé d'appropriation culturelle. En cause, l'absence de mannequins noires alors qu'il s'agit d'un style capillaire très ancré dans l'histoire et l'identité afro-américaine.

Ce texte a été publié originalement dans le HuffPost France.

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