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Canada lève la main pour accueillir la Maison de la Fierté aux Jeux olympiques de Pyeongchang

La Maison olympique du Canada servira de havre pour les athlètes LGBT.

Le Canada continue sa tradition de créer des espaces sécuritaires pour les Olympiens LGBT dans les Jeux de février en Corée du Sud.

La Maison du Canada servira également de Maison de la Fierté durant les Jeux, puisque les organisateurs sud-coréens n'ont pu amasser assez de fonds pour ouvrir un centre autonome dans le Village olympique, a rapporté CBC.

Ce sera la première Maison de la Fierté en Asie, selon le Georgia Straight. Une porte ouverte pour les amateurs a été tenue samedi.

Il s'agit également de la première fois dans l'histoire qu'une Maison de la Fierté est directement liée à un comité national olympique.

«Nous reconnaissons que la diversité est notre plus grande force. L'inclusion est à la base de ce qui fait le coeur d'Équipe Canada. En accueillant la Maison de la Fierté dans notre Maison olympique, nous étendons notre accueil le plus chaleureux à tous, de tous les coins du monde, pour célébrer "Soyez olympique"», a déclaré le PDG et secrétaire général du Comité olympique canadien, Chris Overholt, dans un communiqué de presse.

La première Maison de la Fierté officielle a été créée pour les Jeux olympiques de Vancouver en 2010, selon le site web de Pride House international.

Les Maisons de la Fierté sont des espaces sécuritaires et des centres de ressources conçus pour accueillir des athlètes LGBT, des amateurs et leurs alliés lors de compétitions sportives internationales. Ce sont des lieux inclusifs pour «voir les compétitions, profiter de l'événement avec d'autres, d'apprendre sur le sport LGBTIQ+ et de l'homophobie dans le sport, et de développer une relation avec le monde sportif».

Quand les Olympiques de Sotchi en Russie ont refusé les demandes pour une Maison de la Fierté, le Canada a levé la main encore une fois et a établi une des Maisons de la Fierté solidaires «à distance» aménagées dans des villes partout sur le globe, à Toronto.

Cette année, il y a 13 athlètes ouvertement LGBT à Pyeongchang. Le nombre peut sembler petit, mais selon Mark Tewksbury, un médaillé d'or olympique qui est sorti du placard plusieurs années après avoir gagné, il y a plusieurs autres athlètes qui s'identifient comme faisant partie de la communauté présentement en Corée.

Pour chaque athlète sorti du placard, il y en a au moins un ou deux encore cachés. Mark Tewksbury, médaillé d'or, en entrevue à CBC Radio

La décision du COC de s'allier avec Pride House International offre un contraste par rapport à la délégation olympique américaine. Le patineur artistique Adam Rippon et le skieur en freestyle Gus Kenworthy, les deux ouvertement gays, ont critiqué la décision d'avoir le vice-président Mike Pence mener l'équipe américaine aux Olympiques. Pence a souvent été critiqué pour son historique dans l'affaiblissement des droits LGBT et pour son appui à la thérapie de conversion.

«Les Jeux (en anglais, jeu de mot avec "gay" et "games", N.D.L.T.) olympiques d'hiver 2018 sont débutés!», a écrit Kenworthy sur Instagram sous une photo de lui et Rippon. «Je suis si fier de représenter la communauté LGBTQ accompagné de ce gars merveilleux! Mets ça dans ta pipe, Pence.»

Au moins maintenant, Kenworthy, Rippon et tous les autres athlètes à Pyeongchang savent qu'il y a une place dans le Village olympique qui les accueillera les bras ouverts - même s'ils portent les couleurs d'une autre équipe.

Ce texte initialement publié sur le HuffPost Canada a été traduit de l'anglais.

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