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«Je n'avais pas conscience qu'il s'agissait de nazisme»: quand le fondateur d'Ikea justifiait son passé sulfureux

Le décès d'Ingvar Kamprad a été annoncé ce dimanche.

"Il n'y pas de danse sans que le diable y mette sa queue", s'amuse un proverbe suédois. Le succès fracassant d'Ikea n'est lui non plus pas sans zone d'ombre. Le décès du fondateur de l'entreprise de meubles, créée en pleine seconde guerre mondiale, a été annoncé ce dimanche 28 janvier. Ikea prospère toujours, mais certaines amitiés nazies de Ingvar Kamprad et d'autres révélations à propos du travail forcé de prisonniers politiques en Allemagne de l'Est, a failli faire basculer son empire.

En 1994, un journal révèle les liens du jeune Kamprad avec un groupuscule nazi suédois pendant et après la Seconde Guerre mondiale. Il admet dans une lettre à ses collaborateurs "la plus grande erreur de sa vie", qu'il met sur le dos des accointances national-socialistes de sa famille paternelle, d'origine allemande.

Comme vous pouvez le voir dans notre vidéo ci-dessus, face à ces scandales, Ingvar Kamprad a opté en 1994 et en 2011 pour une gestion de crise qui préfère mettre l'accent sur l'acceptation et l'excuse plutôt que sur le déni et la diffamation. Les Suédois et ses clients ont à chaque fois été frappés par sa démarche d'humilité, éloignée de l'arrogances habituellement attaché aux chefs d'entreprise. Son profil bas et sa discrétion seraient d'ailleurs une des raisons de son succès.

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