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Le processus d’appel d’offres du REM encore retardé

Le choix des consortiums attendra encore quelques mois de plus.
CDPQ Infra

La Caisse de dépôt et placement du Québec a retardé une nouvelle fois le choix des consortiums qui construiront le Réseau électrique métropolitain (REM) et les trains légers qui y circuleront.

Dans un communiqué de presse, la filiale créée par la Caisse pour gérer le projet, CDPQ Infra, indique être en négociations avec les soumissionnaires pour trouver un meilleur rapport qualité-prix.

Le choix des consortiums pour les deux volets du REM devait être annoncé il y a quelques semaines. CDPQ Infra a ensuite indiqué que l'annonce aurait lieu d'ici la fin de l'année. La date est maintenant repoussée à la mi-février.

Selon Maxime Chagnon, porte-parole de la Caisse, les négociations portent uniquement sur le volet ingénierie et construction. Les soumissions pour le matériel roulant ne poseraient pas de problème, mais la sélection du consortium pour ce volet a aussi été reportée à la mi-février.

Vendredi, M. Chagnon n'était pas en mesure de dire si le coût estimé de 6 milliards de dollars pour l'ensemble du projet sera dépassé.

«Je ne peux pas dire en ce moment si le budget de 6 G$ est en danger. Il faut se donner le temps de mener les négociations», a-t-il dit.

Selon M. Chagnon, la Caisse planche toujours pour une première pelletée de terre ce printemps. La première phase du projet doit être complétée avant la fin de 2020.

Questionnée en conférence de presse, la mairesse de Montréal Valérie Plante a dit qu'elle n'est pas inquiète de la livraison du projet dans selon les échéances et les budgets prévus.

«Moi ça ne m'inquiète pas. Je préfère que la CDPQ Infra prenne un peu plus son temps, mais pas trop!», a-t-elle dit, avec sa bonne humeur habituelle.

Deux consortiums se battent pour les infrastructures. Consortium NouveLR est formé de SNC-Lavalin, Dragados, Aecon (récemment acquis par une entreprise chinoise), Pomerleau et EBC alors que l'autre consortium regroupe Construction Kiewit, la française Eurovia, WSP Canada et Parsons.

Bombardier tente d'obtenir le contrat pour le matériel roulant et les systèmes d'exploitation associés. L'entreprise fait face au Groupe des partenaires pour la mobilité des Montréalais (Alstom et SNC-Lavalin) et à l'Alliance Montréal Mobilité (Parsons, Hyundai Rotem, RATP Dev Canada et Thales Canada).

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