VAL D'OR – Le ministre de l'Environnement, David Heurtel, dit n'avoir eu « aucune nouvelle » de la part de TransCanada depuis que l'entreprise a demandé et obtenu la suspension du processus d'évaluation environnementale du projet Énergie Est.
« Moi, je n'ai pas eu de communication demandant au gouvernement du Québec ou au ministère de l'Environnement de suspendre son évaluation d'études d'impacts environnementales qui a été déposée », a-t-il affirmé lors d'une mêlée de presse jeudi matin.
La semaine dernière, TransCanada disait qu'elle voulait suspendre les audiences de l'Office national de l'énergie (ONÉ) afin de procéder à une « analyse plus minutieuse » des changements annoncés par l'Office dans l'évaluation des projets, comme l'impact sur la production de gaz à effet de serre.
Questionné à savoir si le projet Énergie Est était destiné à mourir, le ministre s'est contenté de répondre qu'il fallait demander à TransCanada. « Il y a eu beaucoup de rebondissements dans ce dossier-là », a-t-il ajouté.
Énergie Est est un projet de pipeline de 4500 kilomètres qui transporterait environ 1,1 million de barils de pétrole par jour de l'Ouest canadien vers les raffineries des provinces maritimes. Au Québec, le pipeline traverserait 860 cours d'eau.