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Le festival Haïti en folie veut être financé par Québec

Le festival Haïti en folie veut être financé par Québec

Alors que le 11e festival Haïti en Folie se conclut dimanche au parc La Fontaine de Montréal, l'événement veut que Québec participe à son financement.

Le festival ne reçoit « pas un sou » du gouvernement du Québec, a dénoncé sa présidente Fabienne Colas en entrevue avec La Presse canadienne. La Société de développement des entreprises culturelles a rejeté la précédente demande du festival en expliquant qu'il ne répondait pas aux critères, selon les organisateurs.

Le financement public provient uniquement du gouvernement fédéral et de la Ville de Montréal, mais la majorité des revenus sont issus d'entreprises privées.

Haïti en folie a pour mission de permettre aux Québécois d'origine haïtienne de partager leur culture avec les autres Québécois. Madame Colas estime que le gouvernement du Québec doit contribuer à développer la représentativité de la diversité à Montréal en consacrant des fonds à l'événement.

« On cohabite. Mieux se connaître, c'est mieux se comprendre », lance Fabienne Colas. La communauté haïtienne est la plus importante communauté noire au Québec et à Montréal, plaide-t-elle.

Culture, musique et littérature

Le festival Haïti en Folie propose aux Québécois de découvrir la musique, la gastronomie, la littérature et d'autres éléments de la culture haïtienne.

L’événement s'est échelonné cette année sur cinq jours et a accueilli plus d'une centaine d'artistes locaux et internationaux. Il se vante d'être le plus important festival pluridisciplinaire hors Haïti.

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