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Un « recul » dans les relations avec les États-Unis, dénonce Raul Castro

Un « recul » dans les relations avec les États-Unis, dénonce Raul Castro

Le durcissement du ton par les États-Unis envers Cuba initié par le président Donald Trump est un « recul » pour les relations entre les deux pays, selon le président cubain Raul Castro.

« Les annonces faites par le président actuel [...] signifient un recul dans les relations bilatérales », a dit le président Castro lors de la clôture d'une session du parlement cubain, diffusée en différé par la télévision officielle.

L’approche employée par le président américain contraste avec le rapprochement initié par Barack Obama fin 2014. Donald Trump a d’ailleurs durci le ton face à Cuba lors d’un rassemblement en Floride à la mi-juin devant plusieurs exilés anticastristes.

Raul Castro qualifie les nouvelles mesures américaines d’imprégnées d'« une rhétorique vieille et hostile propre à la Guerre froide ».

Toute stratégie qui prétend à détruire la Révolution, que ce soit par la coercition, les pressions ou d'autres méthodes plus subtiles, ne fera qu'échouer.

Il a également dénoncé la « manipulation » envers son pays lorsqu’il est question des droits humains.

« Cuba peut s'enorgueillir des succès rencontrés et nous n'avons pas de leçons à recevoir des États-Unis ni de personne », a affirmé Raul Castro.

Le président cubain compte toutefois maintenir un « dialogue respectueux » avec les États-Unis.

Lula et Rousseff, amis de Cuba

Raoul Castro s’est aussi porté à la défense de l’ancien chef d’État brésilien Lula da Silva qui veut se présenter à la présidentielle en 2018 au Brésil malgré sa condamnation à neuf ans et demi de prison.

Selon le président cubain, le fondateur du Parti des travailleurs serait victime d’une « persécution politique ».

« Lula, Dilma Rousseff [présidente destituée en 2016 pour maquillage des comptes publics], le Parti des travailleurs et le peuple brésilien auront toujours Cuba à leurs côtés », a ajouté le président cubain.

Président du Brésil de 2003 à 2010, Lula da Silva a été condamné mercredi à neuf ans et six mois de prison pour corruption et blanchiment d'argent.

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