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The Who : les légendes du rock brillent sur les Plaines

The Who : les légendes du rock brillent sur les Plaines

Avec au programme un alignement de leurs plus grands succès, le mythique groupe anglais The Who a offert un spectacle magistral et rassembleur lors de son premier (et peut-être pas le dernier?) passage à Québec qui a rallié une assistance d'adeptes de tous âges.

Les membres fondateurs Roger Daltrey et Pete Townshend, et leurs musiciens, qui s’arrêtaient sur les Plaines dans le cadre de leur tournée d’adieu de 53 ans de carrière, n’avaient rien d’une bande de préretraités à la veille d’accrocher leur micro. La voix, la virtuosité, les décibels étaient au rendez-vous.

I Can't Explain, Who are You, My Generation, le band a soulevé la satisfaction générale dès les premières minutes d’un concert de plus de 2 h bien remplies, fait des succès d’avant, pendant et après le célèbre opéra rock Tommy.

« C’est le premier spectacle de notre tournée, c’est merveilleux d’être à Québec avec vous! [traduction] », a déclaré Townshend entre deux essentiels coups de moulin à bras sur sa guitare.

Daltrey qui n’a pas manqué de jouer au lasso avec son micro a, tout comme son acolyte, livré une performance vocale tout aussi réjouissante qu’impressionnante à plusieurs égards. Le tout rendant quasi invraisemblable l’idée que les deux musiciens aient pu avoir atteint les sept décennies.

Les géants du rock n’ont pas boudé le plaisir de la foule en exécutant devant un parterre en émoi les attendues Behind blue eyes, Love Reign O’er me ou encore Baba O’Riley dans un jeu de lumières stroboscopiques.

Entendre Daltey chanter See me, Feel me et témoigner de la dextérité de Townshend avec ses solos de guitare ont contribué à magnifier la soirée qui s’est déroulée sans accrocs de manière générale, à l’exception d’un bref problème de son.

À bientôt!

Les rockers ont semblé comblés par l’accueil du public. Pour finir, Pete Townshend a peut-être suscité les espoirs en lançant après une hésitation « On se revoit, un jour, j’espère! [traduction] »

En première partie, le trio ontarien Dirty Nil et son rock garage tendance punk ont ouvert la soirée. La formation, en nomination aux Junos dans la catégorie révélation de l’année, s’est exécutée pendant que la foule commençait à se densifier sur les Plaines. Le chanteur qui célébrait son anniversaire de naissance en faisant la première partie de The Who a déclaré vivre le plus beau jour de sa vie.

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