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Mathieu Fleury veut des consultations publiques pour un projet immobilier à Ottawa

Mathieu Fleury veut des consultations publiques pour un projet immobilier à Ottawa

Le conseiller de Rideau-Vanier s'insurge contre la prolifération de ce qu'il appelle des « dortoirs » dans le quartier Côte-de-Sable, à Ottawa. Mathieu Fleury invoque un nouveau règlement qui forcerait les promoteurs immobiliers à défendre leur projet en consultation publique.

Le bâtiment du 70, avenue Russell pourrait être transformé en immeuble de quatre unités, composé de 21 chambres.

L'administration de la Ville d'Ottawa soutient le projet de TC United Group, car il ne semble pas contrevenir aux politiques d'urbanisme.

Comme le projet ne nécessite pas de rezonage, cette approbation serait normalement suffisante pour aller de l'avant.

Mais le conseiller Fleury s'y oppose, estimant que le projet « déjoue » les règlements de zonage.

Selon lui, il ne se conforme pas « aux normes au niveau des ascenseurs, des incendies, de la gestion des déchets ».

« Ce n'est pas comme ça qu'on veut accueillir nos étudiants et ce n'est pas comme ça qu'on respecte la communauté », a-t-il réagi en entrevue avec CBC.

Si on souhaite bâtir un appartement, bâtissons un appartement approprié. Dans ce cas-ci, on essaie de déjouer les règlements du zonage.

Mathieu Fleury souhaite la tenue de consultations publiques qui, selon lui, permettrait de donner l'occasion « à la communauté de venir partager ses inquiétudes et au Comité d'urbanisme, de dire pourquoi ce n'est pas idéal ».

« Si on veut bâtir un appartement pour le louer à des étudiants, on peut bien le faire. Mais il faut bien le faire et ce n'est pas parce que c'est permis dans le zonage qu'il faut déjouer les règles », souligne-t-il.

Réaction du promoteur

L'avocat de TC United Group, Me Michael Polowin, soutient pour sa part que son client a travaillé en collaboration avec l'administration municipale, afin de répondre aux exigences.

« Le projet s'inscrit dans le voisinage et se conforme aux documents de planification », souligne-t-il.

Le conseiller Fleury reconnaît qu'il est peu probable que le Comité d'urbanisme rejette la demande, mais il estime que les politiques municipales sont « imparfaites ». Il saisit donc l'occasion pour attirer l'attention du comité sur de tels enjeux.

En prévision de la révision du zonage en cours à la Ville d'Ottawa, attendue cet automne, Mathieu Fleury ajoute avaoir confiance « que la zone R4 va stabiliser une fois pour toutes le type de problématique que l'on retrouve. Cependant, pour moi, c'est important que les membres du comité soient conscients de ce type de problème avant le rapport. »

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