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Marier la danse... et l'escalade

Marier la danse... et l'escalade

Tout récemment établie à Memramcook, Marie-Luce Quéverdo a importé de France une toute nouvelle façon de marier l'art et le sport : la danse-escalade. Sa jeune troupe présentera son premier spectacle à Moncton, jeudi soir.

Un texte de Samuel LeGresley

Marie-Luce Quéverdo n’a pas chômé à son arrivée au Nouveau-Brunswick. Son passé en danse-escalade, une forme d'art déjà bien établie en France, l’a menée à plusieurs rencontres dans la communauté artistique et sportive.

« Tout est allé très très vite. Ça fait à peine deux mois que la compagnie est là. J’ai déjà quatre ou cinq danseurs, des gens très intéressés, des gens qui viennent essayer, discuter avec nous », souligne-t-elle.

Des danseurs de la région et d'ailleurs, comme Mylène Comeau de la Nouvelle-Écosse, se sont joints à sa troupe.

Ils ont même eu une commandite de la nouvelle salle d'escalade FitRocks, à Moncton, qui laisse ces danseurs s'exercer dans ses locaux et avec son équipement d'escalade. C'est d'ailleurs là où sera présenté le premier spectacle, jeudi, à 19 h.

« C'est sympa de faire un premier spectacle ici pour honorer la salle », dit la chorégraphe.

Mais ce n'est pas fini. Une fois qu’elle aura trouvé les ressources pour son « kit de démarrage », Marie-Luce Quéverdo veut dépasser la salle d’escalade.

Elle a déjà une foule d’idées pour des lieux de mise en scène, comme les arbres du parc Victoria à Moncton, ou les falaises du Cap-Enragé. « Ce serait de travailler avec la baie de Fundy, la marée, d’avoir tout ce côté très nature, sur une falaise abrupte. »

Pas d'escalade sans sécurité

Si le sport peut paraître dangereux, la chorégraphe veut s’assurer à tout prix que ses danseurs s'exercent dans un environnement sécurisé. « Je ne mets pas mes danseurs n’importe où, sans sécurité, dit-elle. Je ne les emmènerai pas dehors sans corde. »

Les danseurs sont entraînés à utiliser un assureur Grigri. « C’est un système qui nous permet de s’autoassurer et de se bloquer en cas de chute ».

Ce genre de système assure une bonne sécurité pour les cinq danseurs de la troupe, surtout lorsqu’ils s’élèveront dans des arbres ou sur des falaises.

Mais par-dessus tout, ces danseurs sont prêts à n’importe quoi.

« Là, on est dans une salle d’escalade, peut-être que la semaine prochaine on sera dehors sur le Cap-Enragé, peut-être dans un arbre, peut-être sur la tour Bell, je le sais pas », dit la danseuse Mylène Comeau en riant.

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