La Ville de Val-d'Or a adopté lundi soir la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones.
Le conseil municipal s'est prononcé sur cette question à la veille du témoignage du maire de Val-d'Or, Pierre Corbeil, à la Commission d'enquête sur les relations entre les Autochtones et certains services publics.
Cette décision survient aussi à deux jours de la Journée nationale des Autochtones, célébrée le 21 juin. Elle répond d'ailleurs à l'une des 94 recommandations de la Commission vérité et réconciliation qui stipule que les gouvernements fédéral, provinciaux et municipaux adoptent et mettent en oeuvre la Déclaration.
La Ville de Val-d'Or considère que la résolution adoptée par le conseil municipal poursuit les efforts de réconciliation entamés par la Ville pour l'établissement d'un nouveau partenariat avec les communautés autochtones, notamment matérialisés à travers la Déclaration de Val-d'Or.
« Elle fait également écho à l’Engagement mutuel de collaboration signé par la Ville et le Centre d’amitié autochtone de Val-d’Or le 23 mars dernier, engagement également ratifié par huit autres municipalités et autant de centres d’amitié autochtones — Montréal, La Tuque, Roberval, Senneterre, Sept-Îles, etc. », peut-on lire dans le communiqué émis par la Ville dans la soirée de lundi.
À propos de la Déclaration des Nations unies
La Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones a été adoptée par l'Assemblée générale de l'ONU en 2007. Elle comprend une série de principes à suivre pour la réconciliation durable avec les Autochtones, notamment le droit à l'autodétermination ainsi que le pouvoir d'exercice de droits collectifs sur la gestion du territoire et des ressources naturelles.
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