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L'industrie du taxi quitte la table

L'industrie du taxi quitte la table

L'industrie du taxi se retire du comité sur sa propre modernisation, mis sur pied par le gouvernement du Québec.

Les représentants des taxis en font l’annonce mardi matin. Le porte-parole de l'industrie du taxi, Guy Chevrette, estime qu'il s'agit d'un comité « bidon » et une « tentative de diversion ».

M. Chevrette affirme que le comité gouvernemental d'une douzaine de membres n'a tenu que quatre heures de réunions en six mois. Cela démontre, selon lui, qu'il ne s'agit pas d'une démarche sérieuse pour une industrie dont la valeur des permis atteint environ 1,4 milliard de dollars.

Des organisations parlant au nom de la clientèle, du monde municipal et du transport en commun siègent aussi dans le comité mis sur pied par Québec.

Lors de la première réunion du comité, début avril, l’absence de la multinationale Uber, qui a bouleversé l’industrie du transport rémunéré, avait été remarquée.

Les taxis ont dénoncé à maintes reprises le projet pilote lancé par le gouvernement pour permettre à Uber de mener ses activités au Québec.

L'industrie du taxi propose notamment à Revenu Québec d'installer des modules d'enregistrement des ventes dans toutes les voitures, incluant celles d'Uber, pour mettre fin à la perception que plusieurs chauffeurs feraient de l'évasion fiscale.

Plus de détails à venir.

Avec des informations de Jean-Sébastien Cloutier

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