Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Fort McMurray: les autorités ont appris l'arrivée du feu par les médias sociaux

Fort McMurray: les autorités ont appris l'arrivée du feu par les médias sociaux
Smoke and flames from the wildfires erupt behind a car on the highway near Fort McMurray, Alberta, Canada, May 7, 2016. REUTERS/Mark Blinch/File Photo
Mark Blinch / Reuters
Smoke and flames from the wildfires erupt behind a car on the highway near Fort McMurray, Alberta, Canada, May 7, 2016. REUTERS/Mark Blinch/File Photo

Un rapport rédigé par des consultants indépendants affirme que d'importants problèmes de communication ont nui aux premières opérations de lutte aux incendies qui ont ravagé Fort McMurray au printemps 2016, en Alberta.

Les gigantesques feux de forêt ont détruit des milliers d'édifices et forcé l'évacuation d'environ 88 000 personnes.

Le rapport commandé à la firme MNP par le gouvernement de l'Alberta signale que les deux équipes qui ont entrepris la lutte aux incendies étaient dirigées par deux centres de commande distincts.

Lorsqu'un responsable d'équipe a constaté que les flammes entreraient à Fort McMurray, il n'a pas informé ses confrères de la municipalité régionale de Wood Buffalo.

C'est par les médias sociaux que les autorités municipales de Fort McMurray ont appris que le feu gagnait leur ville, une situation déjà déplorée, jeudi soir, par le ministre albertain de l'Agriculture, Oneil Carlier.

En réponse aux observations du rapport, le gouvernement entend mettre en place un système de communications intégré. Le ministre des Affaires municipales, Shaye Anderson, promet que le système sera établi aussi rapidement et aussi efficacement que possible.

Un second rapport préparé par la firme KPMG s'est penché sur l'ensemble des opérations d'urgence. Il recommande de clarifier la délégation des pouvoirs lorsqu'une situation critique se produit.

KPMG déplore que les résidents de Fort McMurray aient été confrontés à des messages contradictoires.

Par exemple, le 3 mai, on leur a dit à 11h00 que la possibilité d'évacuation de la ville était lointaine. À peine quelques heures plus tard, ils ont été forcés de quitter en catastrophe.

Nettoyage à Fort McMurray (juin 2016)

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.