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Richard Desjardins : chanteur, poète et artiste engagé

Richard Desjardins : chanteur, poète et artiste engagé

C'est ce dimanche, 11 juin, que montent sur scène les artisans qui ont participé à l'album hommage à Richard Desjardins, dans le cadre des FrancoFolies de Montréal. Pour l'occasion, revoyez quelques moments du parcours de l'artiste abitibien, un personnage incontournable de la chanson québécoise.

Dans le milieu de la musique depuis les années 1970, Richard Desjardins se fait connaitre avec son premier album solo, Les derniers humains, en 1988. À l’époque, l’auteur-compositeur-interprète fait figure de nouveau venu dans le paysage culturel québécois. Cet extrait du bulletin de nouvelles Montréal Ce soir du 27 janvier 1988 en témoigne. Charles Tisseyre fait alors découvrir un nouveau chanteur à sa coanimatrice Marie-Claude Lavallée.

Vous allez nous présenter un chanteur que moi je ne connais pas, mais il paraît qu’il est merveilleux.

Oui, absolument, il s’appelle Richard Desjardins, il vient d’Abitibi et il a un son tout à fait original, c’est ce qui fait son charme.

Dans cet extrait du reportage du journaliste François Harvey diffusé à cette même émission, Richard Desjardins s’exprime sur l’intégrité du message qu’il veut faire passer.

Lors d’une entrevue réalisée en 1991 par le journaliste Claude Sauvé, l’auteur-compositeur-interprète, qui gagne en popularité, raconte les débuts de sa carrière. À l’émission Le Point du 29 juillet 1991, l’animatrice Anne-Marie Dussault nous présente des extraits de cet entretien dans lequel on reconnait son franc-parler.

Dans ce métier-là, il faut avoir beaucoup d’espoir, mais ne s’attendre à rien. Je fais des spectacles et je fais des disques, j’en vends pas nécessairement en quantité incommensurable. Je n’ai pas non plus l’intention de plaire à tout le monde, parce que c’est pas tout le monde qui me plaît non plus.

À la fin des années 1990, Richard Desjardins coréalise, avec Robert Monderie, le documentaire L’Erreur boréale qui dénonce la mauvaise gestion de la forêt québécoise. Il en discute dans une entrevue menée par Stéphan Bureau à l’émission Le Point du 9 février 1999.

Les préoccupations environnementales de l’artiste ne s’essoufflent pas par la suite. En 2011, il lance le film Trou story sur l’industrie minière du Québec.

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