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Impôts fonciers : L'AFMNB veut un plus grand rôle dans l’examen du régime

Impôts fonciers : L'AFMNB veut un plus grand rôle dans l’examen du régime

L'Association francophone des municipalités du Nouveau-Brunswick souhaite jouer un plus grand rôle dans le dossier de la révision provinciale du régime d'impôt foncier.

On apprenait plus tôt cette semaine que c’est finalement la vérificatrice générale, Kim MacPherson, qui fera l’examen du régime à la place de l’ancien juge de la Cour d’appel, Joseph Robertson.

L’Association francophone des municipalités du Nouveau-Brunswick (AFMNB) attend avec impatience le rapport de la vérificatrice générale, Kim MacPherson.

Frédérick Dion, directeur général de l’AFMNB souhaite l’implantation d’une formule plus équitable. Il déplore aussi que les municipalités soient tenues à l’écart du processus. « 80 % des revenus du monde municipal, des municipalités, viennent de l’impôt foncier. Donc si on est pour mettre en place une nouvelle entité indépendante, on estime que les municipalités devront avoir une place à la table. »

Rachelle Dupont est l’une des seize mille propriétaires de la province qui a demandé une révision de son évaluation foncière. En l’espace d’une année, l’évaluation de sa propriété a augmenté de neuf mille dollars pour atteindre 214 000 $.

« Sur quoi ils se basent pour faire des augmentations à ce montant là? Moi j’ai pas fait de rénovations ici, rien du tout qui pourrait compenser pour l’augmentation », explique Rachelle Dupont.

Elle a finalement eu gain de cause. Service Nouveau-Brunswick a revu à la baisse l’évaluation de sa propriété, comme dans 93 % des cas révisés jusqu’à maintenant.

Rachelle Dupont croit que l’évaluation foncière gonflée de sa propriété a retardé la vente de sa maison. Mais la récente évaluation révisée a remis les pendules à l’heure.

Sa nouvelle évaluation, à 180 000 $, est même inférieure à ce qu’elle était en deux mille quatorze. Elle estime donc avoir payé des impôts fonciers en trop depuis trois ans. Un montant qu’elle souhaite pouvoir récupérer. « L’argent est pas facile à gagner pis moi j’aime pas de la lancer comme ça pour rien. Je pourrais m’en servir pour d’autres choses là. »

D’après le reportage de François Vigneault

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