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Un million de dollars pour transformer les algues

Un million de dollars pour transformer les algues

Une ligne de transformation industrielle des algues sera mise en place cette année à Merinov, le Centre d'Innovation de l'aquaculture et des pêches du Québec à Grande-Rivière. Le projet d'un million de dollars permettra de transformer jusqu'à 400 kilos d'algues par jour.

Un texte de Jean-François Deschênes

Les équipements serviront de plateforme de recherche et seront mis à la disposition des entreprises.

La chargée de projet chez Merinov, Karine Berger, explique que les équipements serviront entre autres à stabiliser les algues qui ont tendance à sécher rapidement.

Ils permettront aussi de sécher, blanchir, surgeler et ensacher les algues, précise-t-elle. « C’est vraiment une ligne complète avec plusieurs types d’équipement pour la stabilisation des algues. Soit pour en faire d’autres produits par la suite ou encore aller extraire les biomolécules d’intérêts. »

De la récolte, on conserve les algues en attendant qu’elles soient transformées. Ensuite, on peut décider de les surgeler ou encore de les sécher, puis de les empaqueter à la fin.

Aussi, les équipements serviront de démonstrateur aux entreprises qui désirent valoriser leurs algues. La ligne de production devrait être en fonction d'ici un an.

Elle est financée en partie par la Fondation canadienne pour I’innovation.

Programme OPTIMAL

Ce projet fait partie du programme OPTIMAL qui a permis de faire de grandes avancées dans le domaine de la transformation des algues. Il est basé sur un partenariat industrie-centres de recherche et a permis entre autres de développer la culture de la laminaire comestible et des produits associés, comme des craquelins et des croustilles, par exemple.

Les recherches ont permis aussi d’améliorer la production industrielle, comme trouver des débouchés pour les parties non utilisées.

Écoutez le résumé du programme OPTIMAL de la chargée de projet, Isabelle Gendron-Lemieux, lors de l’émission Bon pied, bonne heure.

OPTIMAL bénéfice d'une aide financière de 2,3 millions de dollars sur 5 ans du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada.

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