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Gala Québec Cinéma 2017: les réactions des gagnants (PHOTOS)

Gala Québec Cinéma 2017: les réactions des gagnants

La soirée goûtait bon la victoire pour plusieurs personnalités au Gala du cinéma québécois, dimanche. Leur nouveau trophée Iris en main, les artistes et artisans consacrés de Nelly, Le fils de Jean, Les mauvaises herbes, 1 : 54 et alouette, ont défilé dans la salle de presse, la plupart avec un large sourire accroché aux lèvres et les yeux brillants. Voici leur réaction immédiate après qu’on eut scandé leur nom au micro.

Mylène Mackay - Meilleure interprétation : premier rôle féminin -Nelly

«J’aurais voulu parler d’Anne Émond (la réalistatrice du film, NDLR) pendant une minute, dans mon discours, mais je ne pouvais pas. Je partage complètement ce prix avec elle. Elle est formidable. Nelly, c’est tellement une belle aventure. Une aventure difficile, mais avec tellement de beau… C’est tellement lumineux comme chemin. Même si c’est difficile, même si l’histoire de Nelly est difficile, même si c’est tragique, il y a plein de lumière là-dedans. C’est ce que je garde en tête. Je trouve important de m’en souvenir, parce qu’on ne voulait pas crouler avec le personnage.»

Gabriel Arcand – Meilleure interprétation : premier rôle masculin – Le fils de Jean

«Je suis content du film. C’est un film que j’aime. Je trouve qu’on a travaillé fort, tous ensemble. J’ai trouvé un peu dommage que mes camarades ne soient pas là, ne soient pas nommés. Parce qu’ils ont bien travaillé, et c’est vraiment un travail de groupe, avec le réalisateur. Ce n’est pas souvent qu’il y a des coproductions entre la France et le Québec dans une telle collégialité. On a travaillé tous ensemble à la création, au scénario. Ce prix représente le travail de nous tous.»

«Les prix, c’est éphémère. C’est bien, mais il faut savoir que c’est éphémère. Que la vie va continuer, le travail aussi. Il faut garder à l’esprit que c’est éphémère. Je suis content pour nous tous. Parce que ça va se savoir que le film est bon, tout le monde le mérite.»

Gala Québec Cinéma 2017: les gagnants

Céline Bonnier – Meilleure interprétation : second rôle féminin – Embrasse-moi comme tu m’aimes

«Je suis beaucoup touchée pour André Forcier. J’ai envie de lui rendre hommage, à ce gars-là, parce que je trouve qu’il donne au cinéma québécois des pans uniques de l’histoire du Québec. Ses histoires sont toujours issues de la petite ou de la grande histoire du Québec. Je trouve que c’est un poète du cinéma fantastique, qui n’a jamais lâché, qui écrit toujours, qui écrit encore, malgré le fait qu’il trouve ça difficile, parce qu’il n’a pas assez d’argent pour faire ses films. Je souhaiterais le voir mieux entouré, dans le sens qu’il faut sortir l’argent et sortir la culture cinématographique au Québec, encore plus.»

Luc Picard – Meilleure interprétation : second rôle masculin – Les mauvaises herbes

«C’est mon premier film avec Louis Bélanger. Je le connais depuis longtemps, alors je savais à quoi m’attendre. Alexis Martin et lui, c’est juste du bon monde, c’est une belle gang, on a trippé. C’était juste le fun. C’est agréable d’être récompensé pour une composition, pour un personnage plus coloré, plus éclaté. Ce personnage n’avait rien à voir avec moi, alors c’est le fun d’être remercié pour ça!»

Louis Bélanger – Meilleur scénario (avec Alexis Martin)Les mauvaises herbes

«Je serais menteur de dire que je ne l’espérais pas (le succès critique et populaire du film, NDLR). Des fois, on le sait. En salle de montage, on commence à avoir des premiers feedbacks, de gens qui réagissent bien. Et là, on commence à avoir une petite confiance en notre «rejeton». Je ne peux pas dire que je l’anticipais, mais je l’espérais fortement et, à un moment donné, dans le processus, je me suis dit : «Oh, je pense qu’on l’a!»»

«On ne peut jamais savoir la réception qu’on aura. Moi, je disparais souvent longtemps. Ça faisait six ans que je n’avais pas fait de film mais, entre-temps, j’ai fait des documentaires, j’ai fait des séries télé, j’ai fait de la mise en scène au théâtre. Donc, parfois, je me fais oublier. Je ne suis pas un gars très à la mode non plus. Je n’ai pas de page Facebook, on ne m’a jamais vu me prononcer sur Twitter. Je suis un gars très secret. Je suis bien dans le bois, à la chasse et à la pêche!»

L’équipe de 1 : 54 - Prix du public – 1 : 54

Lou-Pascal Tremblay: «Le film a voyagé outre-mer, et on dirait que cette récompense est un témoignage de notre gang à nous. Le public a été au rendez-vous, il a compris l’importance du message. C’est un film dont tout le monde peut s’approprier le sujet, qui touche tout le monde.»

Antoine-Olivier Pilon : «On a travaillé fort sur ce film-là, et c’est le fun que le public nous rende la pareille en votant pour nous, pour ce prix-là.»

Sophie Nélisse : «C’est le public qu’on cherchait à rejoindre en faisant ce film. Si c’est le public qui a le plus réagi, ça veut dire qu’on a atteint notre objectif.»

Diane England, productrice : Le film a voyagé beaucoup, il a presque fait le tour du monde et, sans nous vanter, à peu près dans tous les pays, il a reçu les mêmes réactions. Le premier pays où on est allés, c’est la France, avec Angoulême, et quand on a vu les gens se lever à la fin du film, pleurer et nous dire que ce film devrait être vu par les jeunes de partout dans le monde, ça nous a émus. Ce soir, on ne s’attendait pas à ça, on est vraiment contents.»

Mylène Mackay

Tapis rouge du gala Québec Cinéma 2017

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