Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Boxemania: Tous font le poids sauf… un

Boxemania: Tous font le poids sauf… un

MONTRÉAL – La pesée officielle en vue du gala de samedi soir s'est déroulée sans histoire, vendredi au Casino de Montréal, les boxeurs préférant garder leurs énergies pour le ring.

Tous les belligérants ont aisément respecté la limite prescrite par leur catégorie respective, tous sauf un certain Oscar Cortez.

Un texte de Jean-François Chabot

Le Mexicain qui devait affronter le Montréalais Custio Clayton est débarqué en ville avec un surplus de bagages de 22 livres.

Encore sous le choc, le promoteur Yvon Michel avouait n’avoir jamais vu un boxeur si grossièrement au-dessus du poids prévu pour un combat.

« Et dire qu’il a quand même osé monter dans l’avion avec ses entraîneurs », a lâché Michel, incrédule. Le patron du groupe GYM a tenu a rassuré les partisans de Clayton en jurant qu’il se battra samedi et qu’on lui trouvera un adversaire.

Trois options étaient explorées au moment d’écrire ces lignes, tandis que le Mexicain a été renvoyé chez lui.

Les vedettes sont prêtes

Adonis Stevenson (173,6 lb) et Ondrej Fonfara (174,2 lb) se sont retrouvés face à face pour la dernière fois avant leur deuxième affrontement en l’espace de trois ans.

Bruyamment soutenu par leurs partisans respectifs, les deux hommes sont longuement restés l’un devant l’autre, jouant le jeu tant pour leur fans que pour les caméras.

La séance de regards intenses a pris fin sur une poignée de mains cordiale mais ferme, le champion WBC des mi-lourds posant sa main sur l’épaule de Fonfara en guise de respect.

Jean Pascal et Eleider Alvarez ont tous deux fait osciller le pèse-personne à 174,6 livres chacun.

En prenant le pouls de leur entourage, on comprend rapidement que l’enjeu est aussi grand pour l’un comme pour l’autre.

« Pour Jean, ce combat est une question de vie ou de mort », a affirmé son entraîneur Stéphan Larouche.

Le principal intéressé a reconnu que le résultat du combat pour le titre d’aspirant obligatoire (ceinture d’Argent WBC) dictera la suite des choses pour sa carrière. Il ne faudrait donc pas se surprendre si Pascal accroche ses gants advenant une défaite.

« J’approche tout de façon très professionnelle et je resterai concentré jusqu’à ce que l’arbitre soulève mon bras en signe de victoire », a indiqué Pascal.

Dans le camp adverse, on refuse d’admettre qu’Alvarez a davantage à perdre que l’ancien champion du monde des mi-lourds.

« Pensez-vous vraiment que Jean va vouloir continuer à boxer s’il perd? Même s’il tente de jouer ça cool, il est clair que la pression sur ses épaules est très grande », a dit son ancien entraîneur Marc Ramsay qui s’occupe à présent d’Alvarez.

Avec un combat de championnat du monde comme possible prochain rendez-vous, le désir de vaincre sera à son comble.

Le côté imprévisible de Pascal face aux qualités techniques d’Alvarez, feront de cet affrontement de loin le plus intriguant de la soirée.

C’est d’ailleurs le caractère imprévisible de Pascal qui a servi de trame principale dans la préparation d’Alvarez. Ramsay ne compte plus les mises en garde à l’endroit de son protégé.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.