La Maison-Blanche a confirmé que le président américain, Donald Trump, a décidé de ne pas déménager l'ambassade américaine en Israël à Jérusalem pour l'instant, contrairement à une promesse qu'il avait faite pendant la campagne électorale.
Donald Trump a signé une clause dérogatoire permettant de conserver la chancellerie américaine à Tel-Aviv pour six mois supplémentaires.
La Maison-Blanche souligne que « comme il [Donald Trump] a répété souvent son intention de déménager l'ambassade, la question n'est pas de savoir s'il y aura un déménagement, mais seulement quand ».
Très favorable au projet, le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou s'est dit « déçu » par la décision de Donald Trump.
M. Nétanyahou sait aussi que la mise en oeuvre de ce projet de déménagement ne serait pas sans conséquence. Le déménagement de l'ambassade américaine à Jérusalem reviendrait à reconnaître la souveraineté de l'État hébreu, qui considère la ville comme sa capitale « éternelle et indivisible », alors que les Palestiniens en revendiquent avec force la partie orientale.
Les Palestiniens, des dirigeants arabes et même l'ancien secrétaire d'État américain John Kerry ont à plusieurs reprises prévenu de « l'impact désastreux » si l'ambassade américaine était déplacée à Jérusalem.
Ce serait aussi préjuger de l'issue des négociations de paix, dont le statut de Jérusalem est un point-clé.