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L'aide fédérale pour l’industrie forestière arrive trop tard d'après l'opposition

L'aide fédérale pour l’industrie forestière arrive trop tard d'après l'opposition

Le gouvernement fédéral injecte 867 millions de dollars pour venir au secours de l'industrie forestière. Son plan d'aide est réclamé depuis longtemps. Les partis d'opposition croient que le gouvernement agit trop tard.

Un texte de Meghann Dionne

La députée néo-démocrate de Jonquière, Karine Trudel, croit que l’initiative est « un pas dans la bonne direction », mais beaucoup de questions restent en suspens.

Mme Trudel soutient que « ça fait des mois [que l’industrie et les élus] demandent des garanties de prêts » et que « c’est à force de se battre qu’il y a un plan aujourd’hui ».

En entrevue à L'heure de pointe, la députée de Jonquière a indiqué qu’elle avait posé des questions en chambre, jeudi, pour savoir quand l’argent serait disponible pour les scieries.

Est-ce que ça va bénéficier aux scieries immédiatement? [...] De quelle façon est-ce que ce sera instauré?

Karine Trudel estime que le plan d’aide peut apaiser la dispute commerciale avec les États-Unis, mais il devra être accompagné d’une entente à plus long terme entre Justin Trudeau et Donald Trump.

« [Le plan] va devoir être renforcé pour faire face à Donald Trump, pour montrer qu’on va aller jusqu’au bout, c’est-à-dire d’aller devant les tribunaux pour pouvoir une fois pour toutes régler la situation », explique la députée.

Réaction du Parti conservateur

De son côté, le député conservateur de Richmond-Athabaska, Alain Reyes, considère que les mesures d’aide ne sont qu’un « plaster sur un gros bobo » et que c’est une action de « marketing mise en place rapidement et de façon improvisée » par le gouvernement Trudeau.

Ça ne créera pas de nouveaux emplois et ça ne règlera pas le problème à la base qui est d’avoir une entente solide avec qui on travaille, les États-Unis.

Ce dernier considère que cette initiative ne règlera pas la discorde avec les États-Unis.

« On pense qu’il est temps pour le premier ministre de se relever les manches. On laisse faire les cocktails et les activités de financement et qu’on aille s’asseoir à la table avec les Américains », ajoute-t-il.

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