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Des appuis pour les fonctionnaires fédéraux qui veulent travailler en français

Des appuis pour les fonctionnaires fédéraux qui veulent travailler en français

Plusieurs députés à Ottawa se sont montrés préoccupés, jeudi, par l'effritement du français dans la fonction publique fédérale.

Radio-Canada révélait mercredi que, selon un rapport interne, bon nombre de fonctionnaires ne se sentent pas à l'aise de parler français librement dans leur milieu de travail.

Le comité permanent des langues officielles de la Chambre des communes dit maintenant avoir l'intention d'étudier cette question.

« Il va falloir qu'on redouble d'efforts, encore une fois, parce que ce n'est pas la première fois qu'on entend parler de ça », a commenté Bernard Généreux, député du Parti conservateur du Canada et membre de ce comité. « Je pense que c'est continuel, c'est évolutif. Des fois, on a l'impression que ça va très bien et à un moment donné, les rapports sortent et ça ne donne pas les mêmes résultats qu'on pensait sur le terrain. »

Le député néo-démocrate François Choquette, porte-parole en matière de langues officielles, croit même que c'est au bureau du premier ministre d'agir rapidement. « Il faut absolument réinvestir et mettre les efforts nécessaires et je pense que ça doit partir du bureau du premier ministre, qui va donner des indications.

Quand on engage des hauts fonctionnaires, il faut qu'ils soient bilingues, il faut qu'ils aient un profil de bilinguisme élevé, et présentement, il y a des problèmes à ce niveau-là.

La ministre Joly répond

La ministre du Patrimoine canadien, Mélanie Joly, est d'accord qu'il est possible de faire mieux.

« Les langues officielles sont une priorité pour notre gouvernement et voilà pourquoi nous avons agi rapidement lorsque nous avons été élus pour faire face à 10 ans d'inaction du gouvernement précédent », a-t-elle répondu à M. Choquette à la période des questions jeudi. « J'arriverai avec un plan de match en matière de langues officielles un peu plus tard cette année. »

En attendant, divers intervenants craignent que la fonction publique fédérale perde de l'expertise en français et qu'elle soit difficilement récupérable.

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