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Le Collège Béliveau remporte le 25e Festival des vidéastes du Manitoba

Le Collège Béliveau remporte le 25e Festival des vidéastes du Manitoba

Une production du Collège Béliveau a remporté le grand prix du jury lors du 25e gala du Festival des vidéastes du Manitoba, qui a eu pour thème « le rêve canadien ».

Dix-sept vidéos amateurs réalisées dans des écoles francophones et d’immersion du Manitoba, du Québec et du Nouveau-Brunswick, faisaient partie de la sélection des courts-métrages.

La production winnipégoise du Collège Béliveau, Le rêve canadien, raconte l’histoire d’une jeune fille qui interroge les valeurs ainsi que l’attitude de sa famille et de son école, tout en revendiquant le droit de s’exprimer et l’importance de la différence.

Le jury a souligné « la qualité de la production, avec un texte audacieux, une interprétation crédible, des images soignées et une habile façon de réfléchir et d’explorer une réalité peu abordée ».

Un autre coup de coeur du jury était le court-métrage Express rêverie des élèves de l’École secondaire Pierre-Laporte, à Montréal. La vidéo sans paroles et filmée majoritairement en format diaporama a remporté deux prix, dont celui de la meilleure musique originale.

Le Prix du public a été accordé au court-métrage D'un océan à l'autre, de l'École Saint-Joachim, au Manitoba. En tout, 10 prix et mentions ont été discernés à des élèves de 9 écoles.

« Une autre appréciation »

« C’était une bonne expérience », affirme Arlynn Wildeman, élève en 8e année à l’École Regent Park de Winnipeg. « J’ai travaillé avec de nouveaux amis et on a fait une bonne vidéo. J’ai beaucoup apprécié d'apprendre comment faire le montage d’un film. »

Pour l’un des jurés, François Dubé, sa participation au Festival lui donnait un aperçu de la vie de ses pairs vivant dans d’autres coins du pays.

« C’est des courts-métrages de gens qui ont mon âge, alors c’est toujours vraiment intéressant de voir ce que d’autres mondes à travers le Canada ont à dire, puis de parler à d’autres personnes et avoir une autre appréciation », lance le Rimouskois de 16 ans.

Le ton est déjà lancé pour le festival de l'an prochain. C'est « les inventions » qui sera source d'inspiration pour les élèves cinéphiles provenant de partout au pays.

« Une caméra, c’est une caméra »

Le fondateur du Festival des vidéastes du Manitoba, Jean-Marc Ousset, était présent pour ce 25e gala, et se disait énormément fier de l’évolution du projet, mais surtout, des jeunes.

Le Festival fait venir des formateurs professionnels dans des écoles secondaires francophones et d’immersion au Manitoba, ainsi que dans d’autres provinces canadiennes, afin de travailler la scénarisation, le tournage et le montage d’une vidéo.

Bien que les élèves aient toujours été enthousiastes pour apprendre au sujet du septième art, M. Ousset raconte qu’au début, il s’avérait parfois difficile de convaincre les organismes commanditaires de la valeur de mettre une caméra dans les mains d’un adolescent.

Toutefois, au fur et à mesure, l’homme a réussi à persuader les bailleurs de fonds de l’importance de bien former les vidéastes-apprentis, qui ont ensuite été capables de s’exprimer et de raconter des histoires sur une vaste gamme de sujets.

Et même si les jeunes d’aujourd’hui ont accès à beaucoup plus d’outils pour faire des courts-métrages, Jean-Marc Ousset rappelle que la formation sur comment utiliser la caméra est plus importante que l’objet en question.

« Une caméra, c’est une caméra. C’est [comment on l’utilise] qui compte », conclut-il.

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