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Le beau parcours d'Anne-Catherine Tanguay

Le beau parcours d'Anne-Catherine Tanguay

Anne-Catherine Tanguay a disputé 10 tournois sur le circuit de la LPGA en 2016 et a vu ce dont elle avait besoin pour rivaliser avec les meilleures golfeuses du monde. Cette année, elle a décidé de jouer au niveau inférieur pour s'améliorer et la stratégie s'avère payante.

À 26 ans, la jeune femme trône au sommet du circuit Symetra avec des gains de quelque 39 000 dollars. Si elle se maintient parmi les 10 premières boursières d'ici la fin de l'année, elle obtiendra sa carte de la LPGA pour toute la saison 2018. Trois victoires pourraient également lui ouvrir les portes du plus prestigieux circuit féminin.

En six tournois, elle s'est classée quatre fois parmi les quatre premières et elle figure parmi les meilleures dans plusieurs catégories, dont le nombre de trous sous la normale.

Et selon elle, c'est l'arrivée au sein de son entourage d'une psychologue sportive qui fait la différence cette année.

« Ç'a changé beaucoup de choses au niveau de mon approche et de ma préparation pendant la semaine avant le tournoi, explique Tanguay. On se met de très bons objectifs. »

« Elle est plus beaucoup plus calme, constate Jean-Hubert Trahan, compagnon de vie, cadet et entraîneur d'Anne-Catherine. Après des erreurs, elle devenait un peu impatiente. Avec sa psychologue, elle a développé des outils pour gérer ces situations-là. »

Avec un meilleur contrôle émotionnel, la golfeuse de Québec est devenue plus efficace. Elle est en mesure de se ressaisir rapidement après un coup raté.

Une de mes statistiques qui est très bonne c'est le ''bounce back'', ma capacité de revenir avec un oiselet après une erreur. C'est de laisser passer ces choses-là. On a beaucoup de plaisir sur le terrain.

La présence à plein temps de son copain l'aide aussi à se concentrer sur le golf.

« C'est la troisième année que je travaille avec elle, raconte Trahan. L'année passée, j'ai fait la moitié des tournois, mais cette année, j'ai décidé d'être avec elle toute la saison pour qu'elle ait une approche stable et un soutien constant. On voyage ensemble et elle aime bien que je transporte ses valises et sur la route, c'est moi qui conduis. Ça l'aide à se concentrer sur le golf. »

Parmi les grandes

Tanguay, qui a commencé le golf à l'âge de 10 ans, admet avoir été intimidée lors de son incursion dans la LPGA en 2016. Elle est tout de même fière d'avoir démystifié ce prestigieux circuit, où son meilleur résultat fut une 44e place à Cambridge en Ontario, au mois de juin.

« Je pense que mon jeu est au niveau. C'est très motivant de se mesurer avec les meilleures dans le monde et de savoir que j'ai ma place sur ce circuit-là. »

« Dans la LPGA, c'est la longueur des terrains qui fait la différence, soutient Jean-Hubert Trahan. Et il y a vraiment 140 joueuses de qualité. La compétition est féroce. »

Améliorer son jeu sur et autour des verts demeure la priorité de Tanguay qui est d'autre part satisfaite des autres aspects de son jeu.

« Ma longue game a été très solide et constante. Donc pour moi, ça va être d'aller mettre quelques putts de plus dans le trou. »

Un appui de taille

Diplômée de l'Université de l'Oklahoma, Anne-Catherine Tanguay se considère chanceuse d'être bien entourée. Ses parents viennent souvent l'appuyer lors des tournois et elle bénéficie également du mécénat d'un grand du hockey, l'ancien gardien de but du Canadien et de l'Avalanche, Patrick Roy. Il l'aide à financer ses dépenses et agit avec elle comme un mentor.

On joue souvent ensemble, que ce soit au Québec ou en Floride. Il est très bon, il me donne beaucoup de conseils, de ce qui avait marché dans sa carrière. Il me pousse vraiment sur le terrain, à sortir de ma zone de confort. Il teste un peu ma force mentale et moi j'aime relever le défi.

Anne-Catherine Tanguay, qui s'entraîne présentement au Club Laval-sur-le-Lac, prendra la route d'Albany la semaine prochaine, en prévision de son prochain tournoi, au début de juin.

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