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« Je ne pensais jamais qu’on se serait rendus là » - Guy Boucher

« Je ne pensais jamais qu’on se serait rendus là » - Guy Boucher

OTTAWA - L'entraîneur-chef des Sénateurs d'Ottawa Guy Boucher était déçu après la défaite des siens, on s'en doute. Mais il a rendu hommage à sa troupe en rappelant combien elle avait dû surmonter d'adversité au cours de la saison.

« Ça va au-delà de la fierté. On est dans une « business » où il faut faire l’impossible. On a amené les champions de la Coupe Stanley en deuxième prolongation d’un septième match. On était à un but, rien qu’un but, d’atteindre ce que je leur souhaitais. Mon seul regret c’est de n’avoir pas pu leur donner le petit quelque chose qui manquait », a déclaré Boucher, visiblement ému après l’élimination de ses Sénateurs.

Son capitaine Erik Karlsson était partagé dans ses sentiments.

C’est dur. Mais on a le droit d’être fiers.

Ça fait mal

Ces trois mots résument les déclarations recueillies dans le vestiaire des perdants.

« Il n’y a pas de mot. Un lancer et tout est fini », de dire Bobby Ryan.

C’est dur parce qu’on est des gagnants.

« On va faire le bilan et se rendre compte que ce qu’on a accompli est très bien, a renchéri Mark Stone. Mais là, c’est trop frais. On y croyait. »

« C’est dur. Mais on leur a donné tout ce qu’on avait », disait, pour sa part, le défenseur Dion Phaneuf.

Anderson, le héros

De l’avis général, Craig Anderson a été le meneur incontesté des Sénateurs contre les Penguins.

Le gardien n’a pas voulu des projecteurs. Il a parlé de l’équipe. Il ressentait une grande fierté. « On n’était même pas supposés d’être là », a-t-il résumé.

« On était tellement proche », a ajouté Jean-Gabriel Pageau avant de conclure : « on a montré notre caractère, notre attitude; on est des gagnants ».

La patience

C’est à la patience que Sidney Crosby attribuait la victoire des siens.

« On a été patients. On a continué d’y croire. Il le fallait parce qu’ils nous ont mis à l’épreuve ».

L’entraîneur des Penguins, Mike Sullivan a rendu hommage aux Sénateurs. « On savait que ce serait difficile. Ce n’était pas que des mots. Il est très difficile de jouer contre eux. Ils te donnent peu et profitent de leurs chances ».

À 36 ans, après 15 ans d’attente, le défenseur Ron Hainsey vit ses premières séries éliminatoires. Il n’a jamais cessé d’y croire.

« On a dominé les matchs 5 et 6. On a suffisamment bien joué pour gagner. Il fallait que ça finisse comme ça. On le méritait ».

Le bilan en fin de semaine

Les Sénateurs ont offert un beau printemps à leurs partisans. Ils ont défié tous les pronostics et quand la poussière sera retombée et la douleur de l’élimination passée, nul doute qu’on tirera des conclusions positives de la saison qui s’achève.

C’est en fin de semaine que l’organisation procédera à son bilan.

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