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Volleyball : Mathieu Lavoie a choisi Dalhousie

Volleyball : Mathieu Lavoie a choisi Dalhousie

Le Manitobain Mathieu Lavoie a choisi l'Université Dalhousie, en Nouvelle-Écosse, pour entamer ses études et poursuivre sa carrière de joueur de volleyball. Il n'avait pas reçu d'offre de la part d'universités de sa province d'origine.

Un texte de Pierre-Gabriel Turgeon

Mathieu Lavoie aurait pu joindre les rangs de l’Université de l’Alberta, mais avant d’accepter il a plutôt communiqué avec l’entraîneur de l’Université Dalhousie pour lui offrir ses services.

« Il était intéressé, souligne-t-il. Alors je suis allé à Halifax à la pause du printemps [semaine de relâche]. J’ai fait un tour du campus, j’ai joué un peu de volleyball avec les gars de l’équipe et ils m’ont fait sentir comme si j’étais à la maison. »

Le Winnipégois de 17 ans est tombé sous le charme de la Nouvelle-Écosse et de ses attraits. Celui qui a endossé les couleurs des Crusaders de l’École secondaire St. Paul, à Winnipeg, pendant quatre saisons poursuivra ses études en sciences.

Cette décision entraînera toutefois un changement de position. En dépit de ses 175 centimètres, il adoptera la position de libéro, lui qui était un attaquant depuis qu’il pratique le sport. Une position qui l’avantagera au niveau universitaire en raison de la taille de ses futurs adversaires.

Je suis un très bon passeur, je fais de bons plongeons. [L’entraîneur de l’Université Dalhousie] voulait que j’aille à Halifax pour qu’il puisse me voir jouer comme libéro parce que je n’ai pas beaucoup de vidéo et je savais qu’il ne me recruterait pas comme attaquant.

Adam Sandeson occupe présentement le poste de libéro chez les Tigers de l’Université Dalhousie. Toutefois, le retour de Sandeson avec l’équipe n’est pas garanti puisqu’il obtiendra son baccalauréat à la fin de la présente année scolaire. Ce dernier pourrait aussi tenter sa chance avec l’équipe canadienne.

« S’il décide d’aller ailleurs pour l’école ou s’il fait l’équipe nationale, je vais probablement pouvoir commencer sur l’équipe, être un des titulaires comme libéro alors je jouerais pas mal plein temps. »

Les Bisons de l’Université du Manitoba, pourtant reconnus pour favoriser les joueurs locaux, ont omis de lui faire une offre.

« Je n’ai pas eu d’appel parce qu’ils n’ont pas besoin de libéro. Ils ont aussi recruté sept autres jeunes qui viennent d’ici donc, ils n’avaient pas besoin de mes services », mentionne celui qui ne se dit pas déçu d’avoir été ignoré souhaitant vivre une expérience dans une autre ville. « Évidemment, ma mère ne veut pas que je parte. »

Le libéro aura la chance d’apprivoiser sa nouvelle position à quelques reprises avant son départ vers la Nouvelle-Écosse. En plus de jouer avec son équipe de club communautaire, il représentera aussi le Manitoba aux Jeux de la Francophonie canadienne à Moncton et prendra part au camp de sélection de l’équipe manitobaine en vue des Jeux du Canada cet été.

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