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Débat en Nouvelle-Écosse : un feu nourri contre Stephen McNeil

Débat en Nouvelle-Écosse : un feu nourri contre Stephen McNeil

Le chef libéral Stephen McNeil, le chef des progressistes-conservateurs, Jamie Baillie et le chef du Nouveau Parti Démocratique de la Nouvelle-Écosse, Gary Burrill ont débattu sur plusieurs enjeux en vue des élections du 30 mai.

Les relations de travail, l'éducation, le nombre grandissant de gens dans le besoin, l’accès à un médecin de famille et l'économie ont occupé une place prépondérante lors du débat des chefs, organisé et diffusé à l’antenne de CBC. La communauté francophone qui souhaitait entendre parler des circonscriptions acadiennes protégées est restée sur sa faim.

Le chef du Parti libéral, Stephen McNeil, en tête dans les sondages, a été la cible des attaques de ses deux adversaires. Le chef des progressistes-conservateurs, Jamie Baillie, a démontré une grande connaissance des dossiers soulignant à de nombreuses reprises son désaccord avec Stephen McNeil.

La modératrice de CBC Amy Smith a demandé au chef du Parti libéral, Stephen McNeil s’il regrettait d’avoir promis, lors de la dernière campagne électorale, un médecin pour chacun des Néo-Écossais, une promesse non tenue. La réponse de Stephen McNeil n'a pas tardé : « Non, je ne regrette pas cette promesse en tant que premier ministre et je réitère que c’est l’objectif pour les prochaines années. »

Stephen McNeil veut poursuivre les investissements économiques afin que les jeunes aient leur premier emploi en Nouvelle-Écosse soulignant du même souffle que le secteur privé aura un rôle important à jouer. La réplique ne s'est pas fait attendre de la part de Jamie Baillie rappelant que les coupes dans le secteur du cinéma ont fait perdre de bons emplois à plusieurs jeunes de la province.

Le chef du NPD, Gary Burrill, a promis, s’il est élu, de mettre en place une loi environnementale faisant en sorte de garantir aux citoyens de la Nouvelle-Écosse une province saine.

Si Gary Burrill a été plus discret durant le débat, il a su s’imposer lors des dernières minutes avec un discours inspiré, soulignant au passage à Stephen McNeil qu’il est maladroit de diriger en ayant constamment en tête le budget. La Nouvelle-Écosse a, selon lui, besoin d’un meilleur appui de l’État pour offrir une meilleure qualité de vie à la population. « On doit penser plus loin que le budget annuel et réaliser que nous n'avons pas les mains attachées derrière le dos », a-t-il conclu.

Les enjeux électoraux sont élevés pour McNeil et Baillie

C'est Stephen McNeil qui a le plus à perdre lors du vote du 30 mai. Il espère solidifier la position de son parti dans les sondages pour gagner un nouveau mandat pour le parti libéral. L'objectif est une victoire majoritaire, bien que le dernier premier ministre à avoir remporté des majorités consécutives en Nouvelle-Écosse est John Buchanan, durant les années 80.

Le travail de Jamie Baillie en tant que leader est également surveillé durant cette campagne. Huit jours après le vote, le 7 juin, marquera le septième anniversaire du lancement de sa candidature pour diriger les progressistes-conservateurs de la Nouvelle-Écosse. S’il échoue de nouveau dans sa tentative de prendre le pouvoir, il y a peu de chance de le revoir dans quatre ans.

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