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Un peu d'amour pour les petits marchés

Un peu d'amour pour les petits marchés

BILLET - Quand la deuxième ronde s'est amorcée et que les Penguins faisaient face aux Capitals, nous avons senti la grogne des amateurs et des journalistes. Ils avaient l'impression de voir la finale de l'Est une ronde trop vite et une des équipes aspirant à la Coupe Stanley disparaître hâtivement.

De mon côté, j'ai adoré!

Avec leur façon de jouer, considérant leur force de frappe et leur profondeur, il est clair que les Capitals ne méritaient aucunement de se retrouver en finale, ni même en demi-finale.

Ça procure l'occasion à d'autres équipes formées de joueurs moins talentueux de faire leur marque et d'avancer. Résultat, c’est un coup de pouce aux plus petits marchés comme Ottawa, qui en avait grandement besoin.

Il est également agréable de voir d'autres équipes aspirer aux grands honneurs.

Une finale Sénateurs face aux Prédateurs...WOW!

N'en déplaise à Gary Bettman et ses vaches à lait de diffuseurs, il est toujours bon d'ajouter de nouveaux noms d'équipes sur le Saint Graal. Ça permet aux 30 formations (bientôt 31) et leurs partisans d'y croire.

Bettman voulait la parité entre ses équipes. Il l'a eue. Tu ne peux pas avoir un discours devant les caméras et souhaiter derrière portes closes voir les gros marchés en finale. Par contre, je ne serais aucunement surpris si le grand Gary pensait ainsi.

Le caractère passera toujours avant le talent en séries éliminatoires

Comment une équipe si talentueuse comme les Capitals ont pu encore l'échapper? Trop de talent, pas assez de caractère vous direz?

Et bien vous avez vu juste.

Refuser de souffrir face à une équipe décimée par des blessures à certain joueurs clés comme Kristopher Letang, Matt Murray et en cours de route Sidney Crosby qui n'était pas l'ombre de lui même dans les dernières rencontres, ont raté l'occasion de mettre K.-O. une formation qui était dans les câbles.

Plusieurs diront que les Caps étaient l'équipe la plus robuste, qui appliquait le plus de mises en échec. Vous avez totalement raison... mais ont-ils été capables d'en recevoir et de surmonter l'adversité?

Vous avez votre réponse. Penguins face au Sénateurs dans le carré d'as.

P.K. Subban à l'honneur

Depuis la défaite du CH face aux Rangers de New York, il est fascinant de voir les pro-P.K. s'en donner à cœur joie.

Il est très respectable et normal de voir les amateurs de Montréal démontrer leur amour à un joueur aussi électrisant que notre ancien 76, mais de le faire en crachant sur le CH et Marc Bergevin, je trouve ça très ordinaire.

Où étiez-vous aux mois d'octobre, novembre et décembre quand Shea Weber remplissait les filets adverses avec une des meilleures fiches au différentiel de la LNH ?

Il est facile aujourd'hui de jouer au quart-arrière du lundi matin, ce que je refuse de faire, car j'ai la moitié d'information que le CH peut avoir. Tout comme vous d'ailleurs.

Il y a un an jour, presque pour jour, malgré l'information que j'avais au sujet de P.K. et sa difficulté à s'intégrer au système de Michel Therrien (ce que Carey Price a confirmé, soit dit en passant) j'avais déclaré qu'il ne fallait l'échanger sous aucun prétexte. Ce genre de talent n'arrive pas souvent dans ta formation.

Les mots exacts utilisés au 91,9 Sports: « De grâce Marc, n'échange pas PK. Il est encore jeune et il peut changer ».

Je suis littéralement tombé en bas de ma chaise longue alors que j'étais en vacances sur une plage du Mexique le 29 juin dernier. Après m'être remis de mes émotions, j'ai continué ma lecture pour apprendre que c'était en retour de Shea Weber. Au moins, on ne l'a pas donné, me suis-je dit.

Quand un DG veut se débarrasser d'un joueur, souvent dans ce genre de transaction, il ne retrouve pas la valeur réelle dudit joueur. Parlez-en à Réjean Houle (transaction de Patrick Roy). Les autres DG sont au courant de la situation et le prix offert est en deçà de celui du marché. Dans le cas qui nous intéresse, Bergevin en a quand même eu pour son argent.

Vous choisissez, chers quarts-arrière du lundi matin, de regarder le verre à moitié vide. De mon côté je le vois à moitié plein, considérant bien entendu les réalités de la situation.

Sur ce, je souhaite de tout cœur voir P.K. transporter au bout de ses bras la Coupe Stanley dans l'atrium qui porte son nom, à l'hôpital pour enfants de Montréal cet été.

Pas pour narguer le Canadien de Montréal ou Marc Bergevin mais bien pour donner espoir à ceux qui en ont réellement besoin.

Nos enfants.

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