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Rapport pour stimuler la transformation de l’aluminium au Saguenay-Lac-Saint-Jean

Rapport pour stimuler la transformation de l’aluminium au Saguenay-Lac-Saint-Jean

À Saguenay, un groupe de travail sur l'aluminium, créé à la suite du Sommet économique régional de 2015, a déposé son rapport pour stimuler l'industrie de la transformation de l'aluminium dans la région.

Le groupe a voulu établir des balises et des lignes directrices pour favoriser le développement d’entreprises spécialisées dans la transformation de l’aluminium et pour conserver celles qui sont déjà établies ici.

Le rapport fait état de six grandes recommandations. On demande notamment de créer un fonds de capital pour les compagnies en démarrage, de rendre disponibles de plus petits volumes de métal adaptés aux entreprises et de mettre en place un nouveau crédit d’impôt pour les entreprises.

En 2015, le gouvernement provincial avait pourtant aboli celui qui existait.

« On a une ouverture d’esprit pour changer la façon de faire et le temps d’analyser tout ça, vous comprendrez que ce n’est pas pour demain, mais on va faire le travail qu’il y a à faire », répond le député libéral de Dubuc, Serge Simard.

Outil de référence

Les auteurs du rapport rappellent l’importance du dialogue et du réseautage entre les organismes et les entreprises de la région.

Si les thèmes peuvent sembler redondants pour certains, ce rapport deviendra un outil de référence, selon le président de la Vallée de l'aluminium, Arthur Gobeil.

« C’est d’avoir un document que s’il y a des crédits ou des opportunités qui arrivent, on a déjà un plan d’affaires qui est préparé pour dire voici les fondamentaux pour que ça se réalise. Alors c’est de mettre en place des initiatives beaucoup plus rapides et d’avoir des documents dans notre bibliothèque qui nous permettent d’aider les gens », indique-t-il.

Marché américain

Le groupe de travail insiste sur l’importance de se démarquer sur les marchés. Les gens se sentent toutefois inquiets et impuissants face au protectionnisme américain et devant l’incertitude qui entoure l’ALENA.

Les syndicats et les entreprises estiment que le marché américain a des besoins et que les alumineries québécoises peuvent y répondre.

Qu’on soit justement la région qui vient équilibrer son manque de métal. Parce qu’on parle de trois millions de tonnes de déséquilibre. On a tout ce qu'il faut dans la région pour fournir ça aux Américains. On est direct au-dessus. La game se fait au niveau politique fédéral. Après ça, tout est possible.

Par ailleurs, un salon de l’aluminium aura lieu dans la région les 23 et 24 mai prochains. Des entreprises, des spécialistes et des représentants du Vietnam, de l’Islande et de l’Inde sont attendus.

La dernière édition d’un tel salon remonte à 2014.

D’après les informations de Frédéric Tremblay

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