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Les Sénateurs espèrent causer la surprise contre les Penguins

Les Sénateurs espèrent causer la surprise contre les Penguins

Les Sénateurs espèrent que la cinquième fois sera la bonne contre les Penguins. Les deux clubs se sont affrontés en séries éliminatoires à quatre reprises dans le passé, mais Ottawa n'a éliminé Pittsburgh qu'une seule fois, en 2007. Le défi s'annonce encore une fois de taille contre les champions en titre de la Coupe Stanley et les tombeurs des Capitals de Washington.

Un texte de Kim Vallière

« Nous avons moins de pression qu'eux », a affirmé d'entrée de jeu Clarke MacArthur jeudi, au Centre Canadian Tire, où les joueurs ont profité d'un congé d'entraînement. Pour la troisième fois depuis qu'ils ont commencé leur danse du printemps, les Sénateurs ne seront pas les favoris dans leur série. Ils étaient aussi les négligés contre les Bruins de Boston et les Rangers de New York.

« Nous ne voulons pas repartir les mains vides. Nous allons donner notre meilleur effort et s'ils nous battent, nous allons nous assurer qu'ils l'aient mérité », s'est empressé d'ajouter l'attaquant, qui a raté les trois duels entre les Sénateurs et les Penguins en saison régulière en raison d'une commotion cérébrale. Ottawa a remporté deux de ces matchs, chaque fois à domicile.

Nous avons eu du succès contre eux, ici au moins. Nous savons que nous sommes capables de les battre, c'est positif au niveau mental.

Moins de pression sur leurs épaules et la possibilité de créer la surprise, voilà ce qui avantage les joueurs des Sénateurs, selon eux. Les Penguins ont terminé la saison régulière au deuxième rang de l'Association est, avec 50 victoires et 111 points. Ottawa s'est contenté de 98 points.

Les deux clubs ont remporté 8 de leurs 12 matchs de séries éliminatoires, mais Pittsburgh a obtenu de meilleures statiques, notamment au chapitre de l'avantage numérique. Les Américains ont un taux d'efficacité de 21,6% avec l'avantage d'un homme, contre 14,6% pour les Ottaviens.

Pas de vengeance envers Sidney Crosby

Marc Méthot s'est débarrassé de la question dès que possible mardi. Il ne cherchera pas à se venger de Sidney Crosby, qui l'a blessé sérieusement au petit doigt de la main gauche le 23 mars dernier, en lui assénant un coup de bâton.

Le Franco-Ontarien a reçu de nombreux points de suture pour réparer le bout de son doigt qu'il « a senti bouger » dans son gant, après le coup.

« J'ai tourné la page. C'est quelque chose qui est arrivé avant les séries. Je ne peux pas me concentrer là-dessus. Il faut que j'aide l'équipe à gagner des matchs et gagner contre les Penguins de Pittsburgh », a mentionné le défenseur, qui a raté neuf parties de la saison régulière et une des séries en raison de sa blessure.

Je vais jouer de façon robuste contre lui, comme avec le reste de l'équipe

« Il y a des fois que, si je me fais frapper, ça fait mal un peu. Mais quand tu arrives en troisième ronde, il y a plusieurs joueurs blessés, donc je ne peux pas utiliser ça comme excuse », a ajouté Méthot, qui risque de se retrouver sur la glace régulièrement contre Crosby, en compagnie d'Erik Karlsson à la ligne bleue.

« Ça va prendre beaucoup de support sur la glace », a mentionné le vétéran de 11 saisons dans la Ligue nationale de hockey. « Ça sera un bon défi pour l'équipe. C'est sûr que d'avoir des gars comme Karlsson, qui contrôle bien la rondelle, ça va nous aider. »

Le système à saveur défensive mis en place par Guy Boucher sera primordial si les Sénateurs veulent ralentir la vedette des Penguins. « Crosby est un meneur, celui qui pousse le reste de son équipe. Il a tellement de talent qu'il peut faire de grandes choses avec peu d'espace et peu de temps », a indiqué Dion Phaneuf.

Le défenseur des Sénateurs rappelle toutefois que Pittsburgh compte sur d'autres joueurs de qualité, comme Evgeni Malkin, qu'ils ne pourront oublier.

Retrouvailles pour Phaneuf, MacArthur et Kessel

Avant d'être coéquipiers chez les Sénateurs, Dion Phaneuf et Clarke MacArthur ont joué ensemble pendant trois saisons chez les Maple Leafs. Ils ont bien connu l'attaquant des Penguins Phil Kessel, lui aussi un ancien membre du club torontois.

« Je l'ai texté hier après la partie pour lui dire que maintenant, les gants étaient tombés », a expliqué MacArthur avec un sourire, en mentionnant qu'il avait toujours gardé contact avec Kessel. Même chose pour Phaneuf : « Il n'y a pas d'amis en séries. Nous nous parlerons quand ce sera terminé. »

MacArthur s'est joint aux Sens en 2013, tandis que Phaneuf a été échangé à Ottawa l'hiver dernier. Kessel a quant à lui quitté la métropole ontarienne en 2015 et a remporté sa première Coupe Stanley le printemps dernier avec les Penguins.

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