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À Ottawa pour sauver le port de Matane

À Ottawa pour sauver le port de Matane

Une délégation de la Coalition urgence port de Matane a rencontré le ministre des Transports, Marc Garneau, jeudi à Ottawa.

Un texte de Brigitte Dubé

Le port, qui génère beaucoup d'activité économique dans la région, arrivera à sa fin de vie utile d'ici cinq ou six ans. Pour ses utilisateurs il devient essentiel qu’il soit reconstruit.

Le maire de Matane, Jérôme Landry, le directeur du Fonds d'investissement FIDEL, Jean Langelier, le directeur de l'usine Tembec, Éric Gendreau, et la vice-présidente de Terminaux portuaires, Johanne Lapointe, ont tenté de convaincre le ministre de la nécessité et de l'urgence de ces travaux de reconstruction.

La délégation a aussi rencontré le ministre des Pêches, Dominic Leblanc, la ministre du Revenu national, Diane Lebouthillier, ainsi que les sénateurs Éric Forest et Denis Dawson du comité sénatorial sur les transports.

Pour le député d'Avignon-Matane-Matapédia, Rémi Massé, cette rencontre qu'il a organisée est un succès. Comme le gouvernement du Québec a manifesté son intention d'acquérir le port, il a bon espoir que le gouvernement fédéral puisse lui céder une infrastructure en bon état.

« Tant qu’il y a des discussions, c’est bon, estime-t-il. Les engagements qu’on a, c’est que le ministre des Transports continue son travail avec les ministres provinciaux, notamment le ministre responsable de la Stratégie maritime, Jean D’Amour. Il y a un échéancier du 16 juin et j’espère connaître rapidement les intentions de Québec. »

Rappelons que Québec a demandé une extension de délai jusqu'au 16 juin avant de rendre sa décision au sujet du port de Matane.

Pour sa part, le maire de Matane, Jérôme Landry, se dit satisfait de la rencontre.

« On veut convaincre le plus de gens possible. Aujourd’hui, on voulait avoir des appuis de gens qui sont parfaitement au courant de la situation du port et qui seront en mesure de partager leurs informations avec d’autres collègues. »

Je crois qu’on a marqué des points. Les gens ont bien vu de quoi il retourne, mais il n’y a rien de gagné. Il reste encore beaucoup de travail à faire.

La prochaine démarche ne va pas tarder, selon le maire. D’ici le 16 juin, la Coalition entend faire parler d’elle.

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