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Dans la cour de Gabriel Boudreau, à la rencontre du fer et du feu

Dans la cour de Gabriel Boudreau, à la rencontre du fer et du feu

Dans un monde où presque tout est jetable et où l'obsolescence est programmée, Gabriel Boudreau se fait une fierté de fabriquer des objets durables et de bonne qualité. Dans sa cour arrière à Saskatoon, il a construit une petite fonderie dans laquelle il fabrique des couteaux et des outils en métal à partir de matériel recyclé.

Un texte de la Fureteuse fransaskoise, Nicole Lavergne-Smith

Gabriel Boudreau a une âme d’artiste. Acrobate, il est arrivé en Saskatchewan en 2011 avec le cirque Nova. Il a enseigné les arts du cirque à plusieurs jeunes Saskatchewanais. Dans son monde où la création et l'interprétation occupaient tout l'espace, les machines et le bruit lui parlaient peu.

Cependant, il y a environ deux ans, la flamme s’est allumée et il a commencé à s’intéresser au monde des couteliers.

Tranquillement, il a créé sa petite fonderie. Avec de simples palettes en bois, il a construit un abri dans sa cour arrière pour se protéger de la neige, de la pluie et du vent.

Il a acheté à très bon prix une enclume usagée à Martensville. Il possède une petite forge à gaz et a également fabriqué ses propres outils. Il rêve d’avoir un jour une forge au charbon, mais en ville, avec des voisins proches, une forge à gaz est plus pratique.

À la recherche de matériaux lui permettant de pratiquer son art, il visite les dépotoirs à métaux à la recherche d'objets à recycler. Il transforme ces objets de métal abandonnés en bracelets, en décapsuleurs et en couteaux notamment.

Pour l’instant, il vend ses couteaux sur Etsy et dans des foires, mais n’exclut pas la possibilité de transformer son passe-temps en entreprise un jour.

Il a récemment créé sa propre chaîne sur YouTube.

Comme il est perfectionniste, la fabrication d'un seul couteau peut lui prendre jusqu’à une semaine de travail. « Je sais que le couteau que je donne, qui m’appartient ou que je vends ne va pas se briser. Il va durer toute une vie. Je vais pouvoir le donner à mon fils et il va pouvoir le donner et ça, c’est quelque chose qui me parle beaucoup. »

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