Le gouvernement fédéral investit pour aider les producteurs de sirop d'érable à promouvoir la vente de leurs produits à l'étranger. Une aide de 1 million et demi de dollars va les aider à explorer de nouveaux marchés comme l'Inde et le Royaume-Uni.
Actuellement, les acériculteurs exportent déjà leurs produits au Japon, en Allemagne et aux États-Unis. L'argent injecté aujourd'hui va permettre de tenter une percée dans de nouveaux marchés étrangers. L'importante population de l'Inde laisse croire aux acériculteurs que leurs produits trouveront une place importante dans les cuisines de ce pays, même chose au Royaume-Uni.
Ce sont des pays qu'on a déjà ciblés dans notre planification. Le Royaume-Uni a été identifié comme endroit où il y a le meilleur potentiel pour développer notre produit.
M. Beaulieu ajoute que la fédération va injecter le même montant que le gouvernement ce qui portera à 3 millions de dollars l'enveloppe dédiée aux développements des marchés.
Concrètement, la Fédération va faire la promotion des produits de l'érable dans les médias, sur les réseaux sociaux et dans des blogues. Elle compte aussi s'activer dans des tournées de promotion et participer à des évènements gastronomiques et commerciaux.
« Nous devons faire en sorte que même les petites et moyennes entreprises de transformation de sirop d'érable puissent aussi trouver leur place dans ce marché », explique le député dans Brome-Missisquoi, Pierre Paradis qui a souligné au passage que cette démarche est essentielle pour assurer la compétitivité et la rentabilité de l’industrie.
Je ne pense pas que le sirop d'érable devienne un sujet de contestation comme le dossier du bois d'oeuvre ou du lait, mais c'est à nous de saisir le marché du sirop d'érable à l'international.
Sirop d'érable : à marché mondial, règles mondiales