Les libéraux ont finalement cédé : ils acceptent de confier à la vérificatrice générale le mandat d'examiner les contrats conclus par l'État avec Marc Bibeau, cet ancien collecteur de fonds du Parti libéral du Québec actuellement sous enquête criminelle.
Les élus du gouvernement Couillard ont voté jeudi en faveur d'une motion de la Coalition avenir Québec (CAQ) qui réclamait depuis mercredi l'intervention de la vérificatrice générale Guylaine Leclerc dans ce dossier.
Le premier ministre Philippe Couillard plaidait plutôt que Mme Leclerc avait déjà tout le loisir d'enquêter sur les sujets qu'elle juge pertinents et que ce n'était pas aux partis à lui dicter sa conduite.
Lui et son gouvernement se sont finalement rendus à la demande de la CAQ dans un vote unanime, pour que l'Assemblée nationale mandate la vérificatrice générale de se pencher sur cette affaire.
Plusieurs organismes de l'État auraient signé une quarantaine de baux avec des entreprises de Marc Bibeau, qui est dans la mire de l'Unité permanente anticorruption (UPAC).