Le développement de nouveaux produits, la formation de la main-d'œuvre grâce à une nouvelle attestation d'études collégiales au Cégep de Saint-Félicien et l'alliance entre les pratiques autochtones industrielles font partie des mesures proposées par le groupe de travail sur la fourrure nordique, qui a présenté son rapport jeudi au Cégep de Saint-Félicien.
Le groupe, issu du Sommet économique régional, envisage différentes pistes pour permettre au secteur de la fourrure nordique de se développer à son plein potentiel. Pour déployer son projet, il indique avoir besoin de 7 millions de dollars.
« Tous les secteurs de l'économie régionale, actuellement, sont attaqués, notamment avec la venue de Trump aux États-Unis. C'est pour ça que nous, on pense qu'il doit y avoir un fonds de relance complet de l'économie régionale, dans lequel, nous, on va avoir notre place », affirme le président du groupe de travail, Serge Harvey. « On peut créer des dizaines, même des centaines d'emplois en créant des petites entreprises. Le marché est là, l'opportunité économique existe », ajoute-t-il.
Les retombées économiques sont difficiles à chiffrer pour le moment, mais, à terme, de 150 et 250 emplois pourraient être créés dans la région.