L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) voit d'un bon oeil la création d'un groupe de travail fédéral pour régler les problèmes du système de paye Phénix.
Debi Daviau, la présidente de l'IPFPC, estime que ce groupe de travail arrive bien tardivement, mais qu'il est un pas dans la bonne direction.
« Ça montre clairement, finalement, que le gouvernement prend au sérieux la gravité des problèmes de nos membres. »Mme Daviau n'est pas certaine toutefois que cette mesure « va affecter la vitesse de résolution de leur problème ».
Debi Daviau ajoute qu'il était temps que le premier ministre Justin Trudeau passe de la parole aux actes.
Il avait montré de l'empathie et déclaré que c'était [les ratés du système Phénix] inacceptable, mais il n'avait rien fait.
De grosses pointures pour régler les problèmes de Phénix
Le groupe de travail spécial pour corriger les lacunes du système de paye Phénix sera composé en majorité de membres du cabinet Trudeau. Il sera présidé par Ralph Goodale, le ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile.
Le secrétaire parlementaire de la ministre des Services publics et de l'Approvisionnement, Steve McKinnon, affirme que la création de ce groupe de travail vise à s'assurer que tout le gouvernement participe à la résolution des problèmes de Phénix.
Monsieur McKinnon soutient que la mesure n'est pas tardive et suit les actions entreprises par la ministre Judy Foote en 2016. Il confirme également que le gouvernement accordera les ressources financières nécessaires pour corriger Phénix.
On n’a pas tardé à réagir, mais nous faisons en sorte maintenant qu'il n'y a pas de craintes, qu'il n'y a pas de soucis des ministères, que cet argent-là demeure et que nous ayons un système de paye à la hauteur.
Avec les informations de la journaliste Catherine Lanthier